Nouveau chez soi [Neutre, privé Alessia]

Alessia se changea et descnedit au salon plus tard. Elle s'installa sur le divan. Et observa autour d'elle. Enzo la regardait elle, attentivement.
"Moi je n'ai pas changé, c'est la pièce qui a changé mon bonhomme."
Le petit poussa une exclamation en souriant.

"Tu ne crois pas que ce serait intéressant d'avoir un chien ou un chat avec lui?"
Edwin revint de la cuisine pour voir sa femme.
"Ca lui ferait un compagnon de jeu en attendant d'avoir un frère ou une soeur. Et puis, comme il est curieux de tout..."
Il vit l'air dubitatif de sa compagne, et hésita.
"Tu n'es pas emballée..."

"Non pas vraiment je..."
Alessia adressa un sourire à Edwin, ce n'était pas contre lui.
"Il est encore petit, et un animal n'est pas un jouet. Si on prend un bébé, il va falloir s'en occuper autant qu'Enzo, et si on prend un adulte, il est probable qu'il n'apprécie pas forcement d'avoir un bébé entre les pattes."
La jeune femme caressa les fins cheveux du bébé.

"Tu as peut-être raison."
Edwin sourit en voyant que son fils regardait tout autour de lui avec curiosité.
"Je retourne préparer le repas."
Il se leva et alla vérifier la cuisson de la viande. Il se sentait bien dans cette nouvelle maison.

Alessia regarda Enzo avec amour et laissa à son époux le soin de terminer la préparation du repas. Elle mit finalement le bébé dans son couffin et alla s'asseoir à table une fois que le repas fut près. La jeune femme savoura le repas délicieux. Elle ne pouvait définitivement pas s'arreter de sourire, elle était heureuse d'être enfin entre amoureux avec Edwin, et puis cette maison semblait posseder une âme heureuse et de bonnes ondes. Enzo se sentait déjà bien, et les deux parents aussi.
"Tu as fait un bon choix dans la maison. Elle est parfaite."

"Je suis content qu'elle te plaise."
Edwin mangea avec une légère hésitation.
"Je ne suis pas aussi doué que toi pour la cuisine... Est-ce que tu aimes?"
Il récupéra une cuisse sur le poulet grillé.

Alessia lui adressa un large sourire.
"C'est excellent."
Son sourire se fit plus tendre.
"J'aime beaucoup quand tu cuisines."
Elle mangea avec plaisir le bon plat de son époux, puis l'aida à débarasser.
"Je vais changer le petit bonhomme et lui donner sa tétée et je vais le coucher."

Un peu plus tard, Edwin rejoignit sa compagne alors qu'elle berçait leur fils pour l'endormir. Il avait les paupières lourdes, et luttait pour les garder ouvertes.
"Il deviendra bel homme en grandissant."
Enzo bâilla, et se frotta les yeux. Son père sourit.
"Quand il dormira, ça te dirait... d'explorer la maison?"

"Il a tes traits je trouve, alors rien d'étonnant à ce qu'il devienne bel homme."
Alessia lui adressa un sourire et posa ses lèvres sur le front du petit.
"Il faut dormir mon beau."
Elle redressa son regard vers Edwin.
"Et je suis tout à fait d'accord, c'est même moi qui ait proposé."
Elle reporta son attention sur Enzo et chantonna une berceuse.

Edwin resta près de son épouse jusqu'à ce que le bébé soit endormi, et qu'elle le couche dans son berceau.
"Et maintenant, un peu de temps pour nous..."
Il l'attira dans ses bras et l'embrassa.
"Ca fait longtemps que nous n'avons pas pu profiter d'un moment seuls. Depuis mon départ, en tout cas."

Alessia eut un sourire et se mussa contre Edwin, passant ses bras autour de lui.
"Oui, ça m'a vraiment manqué de ne plus t'avoir contre moi le soir."
Elle frotta doucement son nez contre son torse. Et elle l'embrassa sur le menton, caline.
"Et puis je me suis beaucoup inquiétée."

"Moi aussi. Je n'aurai pas supporté de vous perdre."
Edwin eut un sourire gêné.
"J'ai eu peur en entendant la rumeur selon laquelle tu couchais avec Dan... J'avais confiance en toi, mais tu aurais eu des raisons d'agir ainsi, malgré tout."
Il l'embrassa doucement, puis l'entraîna hors de la chambre, afin de lui faire visiter le reste.
"Viens."

Alessia plongea son regard dans le sien.
"Non, je n'aurais eu aucune raisons. C'est toi que j'aime. Dan est devenu mon meilleur ami. Il ne veut que mon bonheur. Il n'a plus de vues sur moi."
Elle eut un sourire.
"Tu es jaloux, c'est mignon."
Elle l'embrassa.
"Je t'aime."

"Evidemment que je suis jaloux. Je ne veux pas qu'un autre touche à ma femme."
Edwin l'avait emmenée dans la future chambre d'Enzo. On voyait le jardin et la forêt de bambous par la fenêtre. Il serra doucement Alessia contre lui, et elle devait sentir son désir aussi bien qu'il devinait le sien.
"Ici, ce sera la chambre d'Enzo quand il aura grandi. C'est joli non?"
Il se mit à déposer de nombreux petits baisers dans le cou de son épouse, alors qu'elle était calée entre le mur et lui.

Alessia se laissa faire et regarda la chambre. Elle était belle. La lumière de la lune illuminait la pièce car les volets étaient ouverts. La jeune femme eut un sourire aux petits baisers d'Edwin, puis elle l'arreta.
"Ca m'ennuie un peu de faire ça ici."
Elle eut un petit sourire timide à l'intention d'Edwin.

Edwin la dévisagea, surpris.
"Pourquoi est-ce que cela te dérange?"
Il laissa ses mains vagabonder un peu, puis ses lèvres reprirent leur ballet sur sa peau.
"Je m'y prends mal?"

Alesia eut un petit rire et lui posa un baiser sur la joue.
"Jamais, tu t'y prends très bien, mais ça m'ennuie de faire ça dans la future chambre d'Enzo."
Elle lui adressa un sourire désolé, les joues rosies. Elle se serra finalement contre lui et murmura à son oreille.
"Emmène moi ailleurs..."

Edwin sourit.
"Je vais te faire une surprise."
Il l'entraîna jusqu'à une porte fermée à clé, tout en haut de la maison, qui était plus haute que celle de Fal. Il y avait trois étages en plus du rez-de-chaussée. Le jeune homme s'était permis une maison de riche.
"Tu vas être surprise."
Il ouvrit la porte, et la poussa. Ils entrèrent. C'était une pièce spacieuse destinée à devenir une chambre. Le mobilier était assez coûteux, magnifique et flambant neuf. Le mieux de tout était le balcon auquel on accédait par une porte vitrée, et qui donnait sur le magnifique jardin et les bambouseraies alentour.
"Je te présente notre future chambre, qui a encore une dernière touche à recevoir pour la finaliser."
Il manquait encore des rideaux à mettre à la porte vitrée. Ils seraient rouges, car toute la pièce était dans les tons rouge-orangés.

Alessia resta un peu bête. La chambre était immense et magnifique. Rien que cette chambre devait faire plus des trois quart de la superficie de son ancienne maison, quand elle était seule.
"Cette maison a du te couter une fortune ! Et cette chambre est..."
Elle en perdait ses mots. Edwin l'allongea doucement sur le lit, et elle eut un sourire.
"On peut avoir au moins cinq enfants sans problème ici !"
Elle eut un petit rire.
"C'est une folie !"

"Je voulais te faire une belle surprise."
Edwin lui déposa un énième baiser dans le cou. Puis, il se figea.
"Va faire un tour sur le balcon..."
Il sourit, et la laissa s'extraire de sous lui. Il se leva pour la suivre. La lune était levée, et le spectacle serait absolument magnifique.

Alessia alla vers la porte vitrée et l'ouvrit avant de monter sur le balcon. On pouvait voir le jardin baigné par une lumière douce et apaisante. Et plus loin, la foret de bambou semblait encore plus gigantesque, et les grands arbres se découpaient dans le décors. La jeune femme regarda Edwin derrière elle.
"C'est bien plus beau que Fal... C'est magique ici."
Elle frissona à cause du vent frais, elle n'avait pas l'habitude.

"C'est pour me faire pardonner le fait qu'on aie dû fuir par ma faute."
Edwin l'attira contre lui, collé contre son dos.
"Je t'aime."
Il alla mettre ses lèvres dans le creux de son cou avec un sourire.
"Si tu as froid, je vais te réchauffer..."

Alessia eut un sourire.
"C'est un vrai chateau cette maison."
Toujours collé contre son aimé elle lui passa une main dans les cheveux.
"Tu as le souffle tout chaud, c'est agréable."
Elle eut un sourire.
"Sur le balcon ? ou on rentre ?"

"On va voir si le lit est confortable..."
Edwin rit.
"Sur le balcon, tout le monde nous entendrait, et puis on risque d'avoir un peu froid quand même."
Il l'entraîna à l'intérieur et laissa la porte entrouverte derrière eux. Il la coucha doucement sur le lit et la contempla avec amour.
"Je suis déjà prêt à l'action depuis un moment..."

Alessia eut un sourire puis l'embrassa doucement.
"Moi, je crois que j'ai un peu besoin de ton aide."
Elle lui mordilla tendrement les lèvres. Elle avait envi d'une etreinte tendre et passionné avec lui.