Amour impossible? [Moyen, privé Ophélia]

Encore une fois, Ophélia approuva d'un signe de tête délicat. Elle ricana doucement lorsqu'il mordilla son cou, étant quelque peu chatouilleuse à cet endroit là.

"En effet, nous ne sommes pas presser...."

Elle ferma les yeux au contact des lèvres d'Auron contre sa peau, savourant ce délicieux moment qu'elle voulait tant immortalisé dans son esprit. C'était donc ça, l'amour, le vrai. Avec tout ses petits papillons qui virevoltent dans notre estomac, notre coeur qui bat la chamade avec l'impression de vouloir sortir de notre poitrine, les innombrables frissons qui nous parcouraient dès que l'autre nous touchait. Et c'était sans compter le bien-être immense qui nous envahissait chaque fois que nous sommes en présence de notre âme-soeur. Ophélia n'aurait pas pu imaginer mieux que ça, c'était certain!

Auron s'arrêta tout de même avant que ça n'aille trop loin. S'il ne se contrôlait pas, il ne se contenterait bientôt plus de simples baisers. Ce n'était pas l'endroit ni le moment, et il ne savait ce qu'il en était pour elle. Ils feraient mieux de rentrer.
"On devrait quand même penser à rentrer mon amour."
Il lui passa la main dans les cheveux avec douceur.
"Rien ne nous empêche de rester tous les deux dans un de nos appartements pour avoir de l'intimité."

À regret, la jeune femme hocha la tête puis se releva. Elle étira son royal corps, ne rêvant plus maintenant que de son lit bien douillet et du corps d'Auron contre le sien. Elle le contempla un moment, l'air grave, puis finit par appeler sa monture, qui se ramena lentement vers elle. Elle monta sur son cheval puis attendit patiement l'homme de sa vie avant de quitter les lieux vers d'autre horizons...enfin, vers le château.