Révélation terrifiante et séparation?[privé Auron, neutre]

La reine se trouva debout, au milieu de la cour déserte, en larmes. Alors qu'elle venait tout juste de réaliser qu'elle était enceinte, elle apprenait par-dessus le marcher que son futur époux, et le père de l'enfant, était un assassin. Erwan était venu la voir pour lui faire part de ses soupçons par rapport à Auron ainsi que les découvertes qu'il avait fait sur le futur époux de la reine.
La reine, impuissante, s'effondra sur ses genoux, le visage entre les mains, ne pouvant s'empêcher de pleurer toutes les larmes de son corps. Elle sentait la peur et la colère monté en elle a une vitesse folle, la déception et l'amertume faisait également parti des forts sentiments qui envhissaient la pauvre reine.

Auron s'étonna de voir sa future épouse dans cet état en sortant des écuries. Leur mariage était relativement proche, un petit mois tout au plus. Et il s'était passé six mois depuis qu'ils s'étaient avoué leur amour. En soi, presque un an qu'ils se connaissaient. Il se précipita vers elle, voulant la consoler. Il ne savait pas pourquoi elle semblait aussi bouleversée.
"Qu'est-ce qu'il se passe mon amour?"

Ophélia releva son visage baigné de larme sur Auron, le regard meurtrier.

"Ne me touche pas! Ne m'approche même pas!"

cracha-t-elle, haineuse. Comment avait-il pu lui cacher ça? Qu'étaient ses intentions en l'épousant et en lui faisant des enfants? Elle le toisa du regard sans cesser le pleurer, déchirée.

"Tu n'es qu'un salaud!Comment as-tu pu me faire ça?POURQUOI?"

hurla la Reine, hors d'elle. Inconsciement, elle porta une main à son ventre, pleurant toujours à chaudes larmes la trahison d'Auron.

Auron reçut ces paroles comme un coup de poignard en plein coeur. Il ne comprenait rien. Elle pleurait par sa faute? Qu'est-ce qu'il s'était donc passé?
"Je ne comprends pas..."
Il recula un peu, avec l'impression que son illusion de bonheur venait de se briser.
"Explique-moi ce qu'il se passe..."

"Ne fait pas l'innocent, Auron! Tu sais très bien de quoi je parle! Je sais tout, inutile de faire comme si rien ne s'était passé!"

hurla-t-elle de nouveau, ayant maintenant cessé de pleurer. Elle était maintenant rouge de colère. Elle tenta de reprendre sa respiration, gardant un long silence plané entre eux. Silence durant lequel elle le fusillait du regard. L'idée même qu'il soit sincère ne lui effleura même pas l'esprit.

"Comment as-tu pu me trahir de cette façon? Comment as-tu pu me faire croire à tout ça, a notre amour et notre bonheur?"

questionna, déconfite, la jeune reine, ayant cessé de huler, mais toujours aussi mauvaise.

Auron crut que le sol se dérobait sous ses pieds. Il ne savait pas comment, mais elle était au courant pour ses crimes.
"Mais Ophélia... Je t'aime..."
Il ne savait pas quoi lui dire. Il l'aimait de tout son être, un amour plus fort que tout. Mais son passé le rattrapait et gâchait tout. Comment avait-il pu croire avoir droit au bonheur?
"Tu parles de mon passé?"

"J'ai tout saisi, Auron. Et ne croit pas que tu vas t'en tiré aussi facilement!"

La reine jeta un coup d'oeil autour...personne. Bien. Elle essuya son visage encore humide d'un geste rageur.

"De toi! Je parle de toi! Tu es un assassin!Tu n'es là que pour...que pour nous retirer le trône, tu donneras Enkidiev a l'Empereur noir, et tu nous élimineras tous!

divagua-t-elle, maintenant paniqué. Comment avait-elle pu être aussi naïve et croire qu'il l'épousait parce qu'il l'aimait sincèrement?
"Tu as tuer de sang froid ta propre famille, alors que feras-tu de moi? Et de nos enfants?"Tu es un traître, une pourriture!"

Elle se remit à pleurer de plus belle, incapable de croire à la vérité.

"Je n'ai pas eu le choix... On m'avait enlevé à eux tout petit, et je ne me suis souvenu d'eux qu'après leur mort. Crois moi, je t'aime, je n'ai jamais voulu faire de mal à qui que ce soit."
Auron lui toucha le bras, mais elle se dégagea violemment. Il renonça, le coeur lourd.
"Ophélia, je t'assure que j'ai beaucoup souffert de ce passé détestable. Je voudrais l'oublier, l'enterrer! Jamais je ne pourrais redevenir un assassin!"
Soudain, des gardes vinrent le saisir. Un nouveau coup de poignard dans son coeur.

Ophélia ne voulut rien savoir. Que se soit ou non ses parents, il avait tué, il avait été élevé pour tuer et, ça ne se perdait pas. Lorsqu'il toucha son bras, la reine se défit violemment de lui en reculant.

"J'ai dit ne me touche pas!"

siffla-t-elle entre ses dents. Elle ne rajouta rien jusqu'à ce que les gardes arrivent et saisissent Auron.

"Amener le dans les cachots!"

ordonna la reine d'un ton qui n'Avait jamais été le sien. Les gardes obéirent et amenèrent l'assassin aux cachots. D'autre garde, entre autre Edward, arriva et tentèrent de consoler la reine, qui les repoussa tout aussi violemment.

"Laissez-moi!"

Et elle s'en fut. Elle quitta en courant la cour et alla s'enfermer dans sa chambre.