Premiers ennuis [Neutre, privé Messa]

Messa regarda Néo avec un sourire.
"J'ai bien mangé à midi.Et j'ai un peu mal au ventre."
Le petit regarda sa mère avec une grimace.
"C'est le bébé dedans qui fait mal ?"
La jeune femme le regarda alors qu'il prenait une nouvelle bouchée.
"Ce n'est pas sa faute à lui. Je suis juste un peu fatigué."
Le petit ne posa plus de questions et mangea avec apétit. Une fois le repas terminé, Messa aida Araïn à ranger la table et à faire la vaisselle, puis elle coucha le petit et Emmena Kimie dans sa chambre, dans son berceau, avant de s'allonger sur le lit, encore complétemen habillé.

Araïn rejoignit sa compagne. Elle n'était pas encore dévêtue.
"Bientôt, Kimie va devoir investir sa nouvelle chambre. Elle va avoir un an d'ici quelques mois, et il va falloir qu'on laisse la place au bébé."
Il poussa un faux soupir.
"On n'aura presque pas eu de trêve entre les deux au niveau des pleurs... Et je ne parle même pas pour toi."

Messa inspira profondement, une main caressant son ventre, penssive.
"Je suis de plus en plus fatigué avec le bébé qui arrive. Et Kimie s'eveille et est une vraie touche à tout."
Elle se redressa sur le lit et entreprit de se dévétir.
"Il faut que je fasse attention quand même. Je ne suis pas à l'abris d'une fausse couche."
Tout en retirant sa robe, elle enfila une chemise de nuit. et se fofilla sous les draps, encore frais.
"C'est te donner plus de travail, mais je pense que quand tu es là, il faudrat que je te laisse avec les deux pour me reposer. "
Araïn était en train de se changer lui aussi. Messa eut un sourire en le voyant.
"Tu as la chance de ne pas être déformé par des grossesses. Tu gardes ton magnifique corps."

"Mais toi aussi. Tu es juste un peu plus ronde qu'avant. Mais pas des masses."
Araïn la rejoignit dans les draps.
"De toute façon, je t'aime comme un fou telle que tu es."
Il l'attira contre lui et frotta doucement sa joue contre sa tête.
"Plus tu va avancer dans ta grossesse, moins je vous laisserai seuls. Avec Kimie qui va commencer à marcher et à parler, qui va devoir apprendre la propreté et tout ça... Il faudra bien que je t'aide."

"Tu es un ange."
Messa se serra contre Araïn et s'endormit presque aussitôt, complétement épuisée.
Cependant, Araïn et elle se reveillèrent durant la nuit. Une mauvaise odeur de brulé se faisait sentir.

Araïn se redressa brusquement. Cela sentait fort la fumée. Il se leva en hâte et courut à la fenêtre.
"Merde..."
Il se tourna vers sa compagne.
"Prends les enfants et sors dans la cour. J'aurais peut-être besoin de toi pour tenir les chevaux."
Il descendit l'escalier au pas de course et sortit. On avait mis le feu à la réserve de bois pour la cheminée. Du coup, un incendie s'était déclaré et alla s'étendre à l'écurie. Il se rua dedans pour faire sortir les deux chevaux terrifiés.

Araïn avait libéré les chevaux avant d'aller éteindre l'incendie qui s'étendait. En même temps, il faisait ce qu'il pouvait pour surveiller les enfants. Ils étaient des proies potentielles faciles. Il prit l'eau que lui amenait son épouse.
"Surveille les enfants. Ne t'éloigne pas trop de moi. J'ai bien peur que cet incendie ne soit pas accidentel."
Il se remit à éteindre le feu. Il devait faire vite. Parti comme c'était, un des murs de l'écurie commençait par être léché par les flammes.

Messa surveillait les enfants. Kimie pleurait mais elle ne pouvait pas aller la consoler. Néo essayait, mais avec la maladresse d'un petit garçon. Le feu avait prit de l'ampleur. Messa courait pour rapporter de l'eau à Araïn. Mais c'était lourd et dur pour elle. La jeune femme jetait des regards inquiets sur ses enfant tout d'abbord, et sur les flammes énormes qui caressaient l'écurie. Elle avait peur.
"On va y arrivait Araïn !"
Du moins, c'était ce qu'elle voulait.

Ils ne parvinrent à éteindre le feu qu'au prix de longs efforts. La maison n'avait heureusement pas été touchée, mais en revanche l'écurie était une fois de plus endommagée. Et la réserve de bois était partie en fumée.
"Enfin..."
Araïn rejoignit les enfants d'un pas vif. Il prit Kimie dans ses bras pour l'apaiser.
"Dieu merci, vous n'avez rien..."
Il serra Néo contre lui de son bras libre, puis il regarda son épouse.
"Tu n'as rien? Le bébé?"

Messa avait le ventre completement tendu. Elle avait courut dans tout les sens et d'avoir porté les seaux ne l'avait pas aidé. Elle avait juste besoin de se calmer un peu.
"Je crois que ça va."
Ils purent remettre les cheveaux dans l'écurie car elle n'était pas détruite, puis ils rentrèrent dans la maison. Ils allèrent tout les 4 dans la chambre des deux parents. Néo vint se coucher entre eux et Messa remit Kimie dans son berceau. La jeune femme soupira et se glissa sous les draps à nouveau avec une main sur son ventre.
"Il est venu pour nous tuer n'est ce pas ?"
Son ventre était encore tendu par le stress. Elle avait du mal à se calmer.

Araïn posa ses mains sur les oreilles de Néo. Inutile de le paniquer.
"Oui, c'est plus que probable."
Il commençait à se dire qu'il allait acheter un chien. Ce serait au moins une alarme. Il posa une main sur le ventre de son épouse.
"C'est tout tendu..."
Il la massa doucement.
"C'est fini maintenant. J'ai vérifié, il n'y a plus personne. On peut dormir tranquilles."

Messa respira profondement.
"Je te fais confiance, mais cette personne à l'air prète à tout."
Elle ferma les yeux et posa ses mains sur celles d'Araïn.
"Il faut que je me calme."
Elle laissa un léger blanc.
"Pour le bébé au moins."
Doucement, sous les massages de son mari et sa détermination, le ventre de Messa retrouva une tension normal.
"Je vais essayer de dormir."
Elle se trouvaune position confortable.
"On est tout les 5 sains et sauf. C'est l'essentiel. Je t'aime¨. Bonne nuit."

Araïn caressa le ventre de son épouse.
"Oui, bonne nuit."
Néo, lui, ne l'entendait pas de cette oreille.
"Pourquoi y a eu le feu papa?"
Le jeune homme lui passa la main dans les cheveux. Il ne pouvait pas lui dire la vérité.
"Je ne sais pas bonhomme. Mais il n'y a rien eu de grave."

"ah..."
Le petit ne semblait pas d'accord avec la réponse.
"Le feu y vient tout seul ?"
Messa, les yeux clos, s'autorisa une réponse.
"Si le bois et moillé et que le soleil tape fort dessus, il arrive que le bois prenne feu. Je ne sais pas pourquoi, mais c'est comme ça."
Cet fois le petit ne demanda rien de plus.
"Bonne nuit maman, bonne nuit papa."
Le petit ferma les yeux pour définitivement sombrer dans le sommeil. Messa fut rassuré qu'il ne pose pas plus de questions. Et s'endormit à son tour.