Chercher son homme [Neutre, Privé Sirius]

Alice se défit avec force de l'homme derrière elle, sans prendre le soin d'éviter la lame sur sa gorge. Mais le sang eut à peine le temps de couler que la plaie s'était déjà refermée. Puis comme pour Sirius, elle le repoussa en arrière et l'assomma avec une chaise. Puis elle se retourna vers le vrai Sirius.
"Je ne sais pas si tu as comprit, mais je peux te tuer sans même te toucher. Je suis bien plus dangereuse que toi et encore, là, je suis 'sache' comme le diraient mes supérieur."

"Tu es naïve si tu crois que je te montre toute la puissance de mes pouvoirs."
Sirius eut un sourire.
"Et qu'est-ce qui te dit que je suis le vrai et non pas un double?"
Chose qui était vraie. Il avait combiné ses pouvoirs pour se substituer. Ce qu'elle tenait à sa merci était en réalité un oreiller habilement camouflé grâce à ses illusions. Elle était dans l'incapacité de voir le vrai, tout comme il en était pour la porte et la fenêtre.

"Quoi?!"
Alice se redressa et regarda autour d'elle. Il n'y avait que 'lui' et son double inconscient. Elle commençait peu à peu à s'énerver.
"Tu te fou de moi là?"

"Absolument pas..."
Le double qu'elle tenait souriait toujours d'un air ironique. Le double assommé s'évapora. Inutile de maintenir son illusion en entament son endurance quand il ne servait plus. D'ailleurs, s'il le fallait, Sirius était capable de tenir des heures ainsi. Son endurance était le fruit de longues heures d'entraînement quotidiens à la magie.

En rogne, Alice avisa une petite flamme d'une bougie oublié dans un coin. Avec son pouvoir la flamme s'empliffia et bientôt la jeune femme avait une énorme flamme dans la main.
"On va voir ce qu'on va voir."
Sans bouger, elle dirigea sa flamme qui s'amplifia encore une fois et lui fit faire à grande vitesse le tour de la pièce, d'attardant sur l'homme souriant qu'elle avait en face d'elle. Quand celui-ci disparu, elle se retourna.Mais personne.
"Où es-tu?"

"Je peux t'enfermer à vie dans cette pièce sans que tu n'en sortes jamais..."
Sirius n'avait pas de mal, dans sa position, à esquiver les éventuelles attaques qu'elle pouvait lui lancer. Mais que faire? La tuer? Non, mieux. Etendant encore son illusion de sorte qu'elle ne puisse distinguer quoi que ce soit dans un plus grand périmètre autour de lui, il alla récupérer ses affaires. Le mieux était de fuir. Pour le moment au moins. Ne pas laisser de morts chez ces pauvres paysans. Il y était engagé sous serment. Et il tenait à son argent.