Serment [Neutre, privé Kadaj]

De retour à la cité, Eireen se sentit subitement chez elle. Cependant, hésitant à faire étalage de ses sentiments devant le peuple entier, elle lâcha la main de Kadaj.
"Mais j'y pense, j'ai définitivement débarrassé le plancher de chez la famille où je logeais. Où est-ce que je vais habiter?"
Sun tira un peu sur les rênes, semblant avoir soif. Elle le rappela à l'ordre. La marche sous le soleil devait quand même l'avoir éprouvé.

Kadaj esquissa un sourire en coin.
"Avec moi, à la citadelle..."
Puis se disant qu'elle ne devait peut être pas être attiré par la vie de luxe, il se rattrapa.
"Enfin, si tu veux. Je ne t'oblige pas. Mais j'aimerais te garder près de moi."

Eireen sourit.
"Je pensais que tu ne voudrais peut-être pas que je vienne si vite..."
Elle lui lança un regard amoureux.
"Bien sûr que je veux. Je veux être près de toi."
Elle regarda un moment devant elle.
"Doit-on se rendre au mémorial à cheval ou à pied?"

Kadaj prit la direction du jardin où se trouvait le mémorial.
"A cheval. Mais pour traverser le jardin, on sera à pied."
Une fois avoir traverser les grandes rues, ils arrivèrent devant les jardins. D'énormes palmiers tous plus beau les uns que les autres trônaient dans ce lieux calme et reculer. Un des canal traverser les lieux et le soleil passait à peine à travers les palmes des arbres. Lorsque Eireen mit pied à terre, Kadaj lui prit la main et la guida à travers le labyrinthe pour arriver au bout d'une moment devant la statue de Djin. Elle était magnifique. Le sculpteur avait fait une merveille avec la pierre. Les traits du visage bienveillant de la jeune femme avait été parfaitement reproduit et la chevelure, à part la couleur de la roche, paraissait réelle. En regardant la statue, Kadaj se sentit de nouveau nostalgique. Mais la présence d'Eireen lui réchauffait le coeur.

Eireen contempla le monument, et la statue de celle qui était sa rivale dans le coeur de celui qu'elle aimait. C'était une très belle femme, il fallait bien le dire. Elle trouva l'attention de Kadaj profondément touchante. Elle s'approcha lentement du mémorial, et posa sa main sur la pierre.
"C'est là que tu disparaissais..."
Elle se tourna lentement vers lui.
"Tu avais l'impression de la trahir en m'aimant, je me trompe?"

Kadaj acquiesça. Il s'assit une un rocher face à la statue. Il tendit le bras et invita Eireen à le rejoindre.
"Je l'aimais tellement. Même après sa mort je l'aimais encore. Et puis tu es arrivée. Tout a changé. J'étais un peu perdu."
Il passa un bras autour de sa taille et glissa sa main dans celle de la jeune femme.
"Mais maintenant je suis sûr. Si Djin m'en veut, je l'implorait de me pardonner le moment venu. Je peux pas me rebeller contre mes sentiments."

Eireen se blottit dans ses bras.
"Tu veux dire que tu vas continuer à ne m'aimer qu'à demi?"
Elle se mordit les lèvres.
"Enfin, je m'exprime mal... Je veux dire par là que je vais devoir te partager avec son souvenir, et avoir constamment l'impression d'être en compétition avec elle. Je ne te demande pas de l'oublier, sûrement pas, mais de laisser les morts reposer en paix. Simplement de savoir qu'elle appartient au passé, et qu'elle sera sans doute heureuse de te savoir heureux."
Elle eut un petit rire gêné.
"Je crois que je m'explique vraiment comme un pied..."

"Absolument pas."
Il lui déposa un baiser sur le front.
"Et je ne t'aime pas qu'à moitié. Je t'aime tout court."
Il la serra contre lui avec un sentiment de calme et de paix qu'il n'avait pas eut depuis un moment. C'était la première fois depuis la mort de Djin aussi qu'il serrait une femme dans ses bras. Et il aimait ça. S'il il avait put, il ne l'aurait plus lâché.

"Hmmm... Tu me rends toute chose."
Eireen eut un sourire et se dégagea doucement de lui.
"Je suis contente que tu m'aies emmenée ici. Maintenant, j'aimerais pouvoir passer un moment de tendresse avec mon prince."
Elle lui déroba un baiser.
"Au palais, précisa-t-elle, mais avant, j'ai quelque chose à faire."

Kadaj pencha la tête sur le côté. Il était perplexe.
"Et quoi donc?"

Eireen haussa les épaules.
"Une promesse. Tu peux trouver ça stupide..."
Elle regarda un long moment la statue, puis elle s'en approcha, avant de la considérer sans un mot. Finalement, elle posa sa main sur la main de pierre de la statue.
"Je sais que tu comptais beaucoup pour Kadaj, et que c'est encore le cas. Je suppose que c'est réciproque. Mais comme tu n'es plus là pour veiller sur lui... Je te promets de tout faire pour le rendre heureux, et de prendre soin de lui."

Kadaj sourit lorsqu'elle prononça sa promesse. Il trouvait cela touchant et profond. Il se leva et la rejoint devant la statue. Il passa ses bras autour de ses épaules.
"Viens, rentrons."

Eireen acquiesça, et ils retournèrent aux chevaux.
"J'ai envie qu'on aie un moment d'intimité tous les deux. Là où on pourra se câliner et se faire des bisous sans que personne ne nous surprenne."
Elle se mit en selle en souriant.
"Mais avant ça, deux choses importantes: il va falloir que je m'installe, et aussi, j'aimerais savoir comment me comporter par rapport à ton peuple. Notre relation doit-elle être révélée?"

Kadaj la regarda amoureusement.
"Ne change rien surtout. Comporte toi avec eux comme avant."
Il lui prit la main lorsqu'ils furent à cheval. Pourquoi se cacher?
"Et pour nous deux, c'est peut être mieux que tout le monde le sache. Qu'en penses-tu?"

"C'est toi qui vois..."
Eireen lui pressa tendrement la main.
"C'est ton peuple, mon prince..."
Elle sourit. Ils traversèrent la ville à cheval, et rejoignirent le palais. On prit leurs montures en charge, et la jeune femme récupéra ses quelques affaires.
"Tu veux bien me conduire là où je vais loger?"

Kadaj la guida dans la citadelle, le long des escaliers.
"Tu vas loger avec moi."
Il lui passa un bras autour de la taille et l'attira à lui. Aussi il lui prit ses affaires.
"Je n'ai pas envie de te lâcher."

Eireen le regarda, étonnée et ravie.
"Je n'osais l'espérer... Je pensais que tu ne voulais pas précipiter les choses mais..."
Elle le suivit avec un grand sourire. Quand il l'emmena dans ses appartements, elle se sentit plus chez elle que là où elle vivait avant.
"J'ai hâte de voir comment est ton lit..." lança-t-elle d'un ton amusé.

Kadaj lança échappé un petit rire et referma la porte derrière eux. Il lui indiqua où elle pouvait déposer ses affaires.
"Mon lit? Il est grand et très confortable."
Il posa ses mains sur ses hanches et lui déposa un baiser sur le front.
"Je suis sûr que tu vas adorer."
Ses lèvres dessinèrent un sourire malicieux. Un sourire qu'il n'avait plus eux depuis des années.

Eireen acquiesça.
"Je n'en doute pas... Surtout si j'ai un certain homme tout contre moi..."
Elle passa ses bras autour de lui et se serra contre son corps. Elle ferma les yeux. Cela n'avait rien à voir avec son époux. Absolument rien...
"Tu me montres?"

"Mais bien sûr."
Il la prit dans ses bras sans qu'elle ne le lâche et alla dans sa chambre. Celle-ci était grande et merveilleusement décoré avec des arabesques aux murs, des voiles et des cousins. De plus le balcon grand ouvert faisait entrer de l'air frais dans la pièce. Une fois devant le lit, Kadaj déposa Eireen doucement sur le lit et l'embrassa passionnément en se glissant à côté d'elle. Avec l'air qui circulait, les voiles transparents aux couleurs chaudes, ondulait et se soulevaient légèrement.

Eireen passa doucement les doigts dans ses cheveux en lui repoussant quelques mèches.
"Comment aurais-je pu rêver finir dans cette situation? Je ne suis que la fille de gens pauvres, issue du peuple..."
Elle se lova contre Kadaj, avide de câlins et de baisers.
"Et me voilà en train d'embrasser un prince..."
Ce qu'elle fit pour illustrer ses propos.

"Comme quoi tout es possible quand on prend son destin en main."
Kadaj eut un léger sourire et répondit à son baiser. Ses mains se promenèrent sur le dos de la jeune femme. I lla serra un peu plus contre lui et l'emporta avec lui lorsqu'il s'allongea sur le lit. Il sentait son coeur battre de plus en plus fort. Cela faisait tellement longtemps. Il avait perdu l'habitude. Quoi que est-ce que cela s'oubliait si facilement? Avec douceur il se mit à caressa les peau douce de Eireen qu'il sentit frémir sous ses doigts.

Eireen fut parcourue d'un délicieux frisson à ce léger contact. Elle ferma les yeux.
"Si tu en as envie, ne te prive pas. Je suis tout aussi impatiente..."
Elle glissa ses mains sous le haut du jeune homme. Il avait la peau brûlante. Tout autant que son regard. Cela la fit sourire.
"Tu m'as l'air plein d'ardeur..."

Occupé à mordiller le cou d'Eireen, Kadaj esquissa un sourire. A vrai dire, son corps se faisait peu être un peu trop impatient. Mais il ne voulait pas presser les choses et savourer pleinement l'instant. Peu à peu, il commença à la dénudée. Il recommença aussi à retrouver ses repères ce qui le mit plus en confiance. Puis quand Eireen fut entièrement nue, il la contempla avec un sourire amoureux avant de poser ses lèvres sur sa douce peau.
"Tu es magnifique..."

Eireen sourit. Son mari ne lui disait pas cela, même si elle lisait ce genre de chose dans ses yeux. Mais cela ne lui faisait absolument pas le même effet.
"Je t'aime..."
Elle lui déroba un nouveau baiser empli de tendresse, et le délaissa de ses vêtements qui devaient lui tenir horriblement chaud. Son corps magnifiquement taillé lui donna une sensation de désir encore plus prononcé.
"Et toi, tu es beau comme un dieu..."
Avec un sourire, elle se mit à califourchon sur lui, avant de l'observer d'un air amusé.
"Tiens, on s'impatiente?"