Un certain traumatisme [Neutre, privé Kadaj]

Une semaine s'était écoulée depuis leur retour à la cité, et Eireen avait constaté des changements chez son époux. Il était déjà aux petits soins avec les jumeaux auparavant, mais depuis son retour, il était carrément collé à eux le plus possible. La jeune femme appréciait cela, mais ça l'inquiétait également. Il ne lui avait pas encore parlé de ce qui le tracassait, ni de ce qu'il s'était passé en Zénor.
Ce matin là, comme souvent, elle fut tirée du lit par les pleurs d'un nourrisson, qui furent bientôt accompagnés de ceux du deuxième. Les yeux encore collés par la fatigue, elle se leva lentement.
"J'arrive..."

Kadaj fut également sortit du sommeil par les pleures des bébés. Tandis qu'Eireen s'occupait de leur donner leur tétée en même temps, il se redressa et s'étira en baillant.
"Bonjour vous trois."

"Bonjour papa."
Eireen se cala dans les oreillers. Donner leur tétée aux deux bébés en même temps était toujours assez technique.
"Parfois, je me dis que je fais bien d'avoir deux seins, avec ces gloutons..."
Elle se tourna vers lui.
"Ca va?"

Kadaj acquiesça et passa un bras autour de la taille de la jeune femme.
"Oui."
Il déposa un baiser sur la temp de la jeune femme avant de poser son menton sur son épaule de t contempler les bébés téter.
"Et toi? Tu as bien dormi?"

Eireen acquiesça.
"Comme une masse."
Elle lui jeta un petit coup d'oeil.
"Tu... ne veux toujours pas me raconter ce qu'il s'est passé?"
Elle détourna le regard, gênée.

Kadaj détourna un peu le regard. Il n'aimait pas se souvenir de ce jour. Mais il devait lui dire ce qu'il s'était passé.
"J'ai subit une torture physique et morale. Ils m'ont séquestré en se disant que mon père allait refaire une réapparition pour m'aider. Il leur à voler un objet magique. Mais il n'est pas venu."
Il enfouit son visage dans les cheveux d'Eireen.
"J'ai apprit que mon père s'est joué de ma mère pour accéder au pouvoir. Mais mon grand-mère l'a chassé et sa tentative d'atteindre le pouvoir a échoué."
Il soupira.
"Il n'y a rien d'autre à dire."