Une déclaration difficile [Neutre, privé Mayura]

Mayura se décida à lui parler franchement et à lui ouvrir son coeur. Elle approcha Némési de la monture du Prince et déposa sa main sur celle du Prince.
"Alan, pourquoi tu m'aimes?"
Remarquant que sa question était un peu maladroite elle en posa une autre.
"Qu'est-ce qui te plait en moi?"

Alan fut tenté de lui répondre que tout lui plaisait, mais ce ne serait pas une réponse satisfaisante.
"J'aime ton côté franc et naturel. Ta nature insoumise. Ton esprit de compétition. Ton expression quand tu es contrariée ou heureuse..."
Avant de s'étendre pendant des heures, le prince relâcha une fois de plus son faucon.
"Tout ce qui fait que tu es toi..."
*Et l'exact contraire de Cassandra.*

Mayura écouta ce qu'il lui disait. Peu à peu un sourire se dessina sur ses lèvres. alan était bien l'homme qu'elle pensait. elle lui devait la vérité.
"Je n'ai pas été franche avec toi avant parce que je ne savais pas si oui ou non ce qui t'intéressait en moi était l'intérêt ou si tu m'aimais pour ce que je suis réellement ici."
Elle lui prit la main et la déposa sur son coeur.
"En faite, je t'aime. Je t'aime depuis longtemps. Mais je n'osais pas te l'avouer. J'avais peur de revivre la même chose qu'avec Tybalt. J'ai donc gardé tout ça pour moi n'osant espérer que tu puisse m'aimer comme moi je t'aime."

Alan plongea son regard dans le sien, son coeur battant à lui en rompre les côtes.
"Mayura, est-ce que..."
Il déglutit.
"... tu accepterais de devenir ma femme?"

Mayura hocha du chef. Elle aimait Alan et était prête à se faire passer la bague au doigt si c'était pour devenir la femme du Prince. De plus ce mariage pourrait peut être lui éviter d'épouser le Duc Dragon. Elle avait entendu qu'il était de vingt ans son aîné et qu'il n'avait rien de tendre avec les femmes.
"J'accepterais, oui."

Alan prit ses mains dans les siennes et les serra doucement.
"Est-ce que cela te ferait plaisir, ou tu vois ça comme une obligation?"
Il baissa un peu le regard.
"Je ne veux te contraindre à rien. Tout ce que je veux, c'est ton bonheur."

Mayura secoua la tête. Elle ferma les yeux et posa son front contre contre celui du Prince.
"Ca me rendrait heureuse de devenir ta femme."
Elle lui serra les mains.
"Tu ne me contrains à rien du tout."

Alan resta immobile une poignée de secondes, puis il déposa ses lèvres sur celles de Mayura et l'embrassa avec tendresse. Une pointe de culpabilité lui vint. Il pensa à Cassandra. Puis, il se dit qu'elle serait sans doute heureuse s'il retrouvait le bonheur. Il ne l'oublierait de toute façon pas. Quand leurs lèvres se séparèrent, le prince esquissa un sourire.
"Allons régler la question de ton mariage dans ce cas. Qu'en dis-tu?"