Un air de nouveauté [Neutre, privé Aléa]

Chess avait mis longtemps à faire son deuil. Mais un an après la mort de Zofia, il commençait enfin à respirer. Séléna avait cinq ans passés, Odin huit. La fillette commençait à monter à poney. Le poulain de la jument du capitaine se portait à merveille, et il deviendrait sans doute un bon cheval pour les travaux ou la monte, de par sa robuste constitution côté paternel, qui avait été affinée par le sang de sa mère.

Aléa semblait plus heureuse et moins inquiète pour Chess. De savoir qu'il allait mieux la rendait heureuse. Elle s'occupait des enfants et de la maison comme l'aurait fait Zofia de son vivant. La jeune femme s'occupait d'étendre le linge à l'extérieur. Séléna était dans la maison avec sn frère. L'ainé était devenu un vrai guerrier miniature. On pouvat encore voir Zofia à travers son physique même si de mental, c'était une copie de son père.

Chess était en train de prendre un bain. Il s'interrogeait sur sa relation avec Aléa. Il n'avait jamais réussi à se sortir leur nuit de la tête. Rien qu'à ce souvenir, il frémit. Il s'étira longuement, yeux clos, savourant la chaleur du bain. Il avait totalement oublié de fermer la porte à clé, mais il était trop plongé dans ses réflexions pour y songer.

Aléa avait décidé de ne pas s'arreter avec le linge. Il y avait beaucoup de lavage à faire. Aussi, elle décida d'allé chercher la panière dans la salle d'eau. Elle retourna donc dans la maison, et poussa la porte de la salle, se retrouvant nez à nez avec Chess encore trempé et nu, qui sortait de son bain. Elle se redressa et ferma les yeux, même si elle l'avait déjà vu nu.
"Je... Je ne savais pas que tu étais là."
Maladroitement, elle se tenait droite dans la pièce, les yeux clos, et ne sortait pas.

Chess s'était figé quand elle était entrée. Il alla prendre sa serviette qu'il noua autour de sa taille.
"Ce n'est rien. Tu m'as déjà vu nu..."
Il s'approcha d'elle.
"C'est bon là, tu peux ouvrir les yeux."

Timidement, elle rouvrit les yeux. Il se tenait face à elle.
"Je sais, mais j'ai mal agit."
Elle se tut un moment.
"Je ne te dérange pas plus longtemps, je viens prendre les vetements sales."
Sans s'en rendre compte, ses joues avaient rosi. C'était un très bel homme.

"Tu ne me déranges pas."
Chess lui adressa un sourire.
"Enfin, pas dans le sens que tu crois."
Il la regarda.
"Tu as une surcharge de travail depuis la mort de Zofia... Je suis désolé."

Aléa lui adressa un sourire.
"J'aimerai que cette maison reste aussi bien que lorsqu'elle était là."
Elle prit le linge dans ses bras.
"Et puis ça me permet d'encore plus apprécier mon lit le soir venu."
Elle eut un petit rire.

"Tu peux toujours partir vivre ta vie quand bon te semblera."
Chess lui posa une main sur l'épaule.
"Je n'ai aucun droit de te retenir."
Il esquissa un très léger sourire. La serviette autour de sa taille se défit lentement, et glissa.
"Oups..."

Aléa ne le quitta pas des yeux et rit de bon coeur.
"Il faudrat que je tapprene à faire des noeuds convenables."
Elle lui adressa un sourire.
"Tu me le repettes souvent. Mais je suis bien ici. J'adore les enfants, et ma vie a prit un sens dès que je suis arrivée."
Elle prit son courage à deux mains et posa le linge sur un meuble de la pièce avant de ramasser la serviette de Chess et de la lui nouer autour de la taille avec un noeud qui tenait bien. tout en le fesant, elle continua à parler.
"Mais si tu veux refaire ta vie, je peux partir. Je ne veux pas être une gène."

Chess plongea son regard dans le sien. Il avait une subite envie de l'embrasser.
"Tu n'es pas une gêne, loin de là..."
Il lui passa doucement les doigts sur la joue, le long de la mâchoire, dans une caresse furtive. Puis, il remarqua qu'il ferait mieux de se mettre quelque chose sur le dos en vitesse.
"Je file m'habiller."
Il quitta la pièce et fonça dans sa chambre. A peine arrivé, il jeta la serviette sur le lit, avec un regard alarmé à son entrejambe rebelle.
*C'était moins une...*

Aléa récupéra le linge, et l'emmena en bas. Elle le nettoirai plus tard. Il était l'heure de préparer le diner. Elle s'afféra doonc à la tache, un sourire aux lèvres. Elle trouvait amusant d'être tombé sur Chess finalement. Plusieurs longues minutes plus tard, elle vit Chess passer.
"Est ce que tu pourrais m'être la table pendant que je vais chercher les enfants ?"
Elle lui adressa un sourire.
"Un potage aux vermicelles. Je sais que tout le monde aime ça."
Elle monta chercher les deux enfants.

Chess mit la table sans rechigner. Il avait de plus en plus de pulsions vis à vis de la jeune femme, que ce soient des désirs charnels ou amoureux. Amoureux... Il était presque persuadé d'avoir des sentiments pour elle. Mais elle était jeune, de sept ans sa cadette, et de plus, il se demandait s'il ne souillait pas la mémoire de Zofia en cédant à tout ça. Il soupira.

Aléa redscendit avec les deux enfants. Tous se mirent à table, et mangèrent avec appétit.
"C'est bon !"
Séléna semblait ravie du repas. Elle adorait mettre du pain pour manger son bouillon. Comme d'habitude, Odin n'adressa presque pas un mot à Aléa, préférant son père pour parler. A la fin du repas, Aléa débarrassa la table, puis alla directement se coucher. Elle monta avec Séléna, laissant encore un peu Chess et Odin.

Chess était plongé dans ses pensées. Il écoutait à peine ce que lui disait son fils. Pour le moment, ce n'était pas son problème. Quand Odin lui tapa sur le bras, il reprit ses esprits.
"Je suis fatigué ce soir Odin, excuse-moi. Tu devrais aussi aller te coucher, il est temps."
L'enfant hocha la tête, ayant compris le message. Alors qu'il montait dans sa chambre après avoir salué son père, ce dernier débarrassa la table et entreprit de laver la vaisselle.

Aléa avait bordé Séléna puis était allé dans sa chambre. Elle s'était rapidement changé puis glissé sous les draps pour fermer les yeux. Elle était très fatigué. Elle avait un peu plus fait aujourd'hui que les autres jours. Elle entendit Odin monter l'escalier de son pas leger,ppuis sa porte se fermer. Elle s'assoupit rapidement, avant d'entendre les pas de Chess monter l'escalier.

Chess alla dans sa chambre. Il s'assit sur le lit et passa une chemise ample, laissant simplement son caleçon. Il s'étendit dans les draps, toujours songeur. Il lui apparut rapidement qu'il ne pourrait pas dormir. Ses pensées le ramenaient toujours à Aléa. L'image de son corps se rappela à lui, et la réaction ne se fit pas attendre. Il se mordit la lèvre en sentant la montée de son désir. Puis, il se leva, et alla rejoindre la jeune femme dans sa chambre en silence. Il était déjà monté depuis plusieurs heures, et les enfants dormaient profondément.

Aléa c'était endormie elle aussi, et n'avait même pas entendu chess entrer dans sa chambre. Elle ne se reveilla qu'en le sentant se glisser sous les draps près d'elle. Elle ouvrit des yeux endormis et le regarda. Elle ne s'attendait pas à le voir là.
"Qu'est ce qu'il se passe."
La jeune femme sentait son coeur à s'emballer, comme la nuit où il était ivre.

Chess passa un bras autour de la taille d'Aléa, un peu timidement. Il resta contre elle. C'était plus difficile de tenir à deux dans ce lit une place.
"Je n'arrive pas à dormir."
Il se mordit la lèvre et lui prit la main.
"Je... Enfin tu vois..."

Aléa ferma les yeux en souriant. Elle avait l'impression de rever, elle avait compris ses sentiments pour Chess l'autre nuit. Elle se colla un peu contre lui. Elle se sentait bizarement un peu plus à l'aise que la fois d'avant, mais elle se demandait si il ne regretterait pas, vis à vis de Zofia.
"Je crois que je vois."
Elle pressa un peu la main de l'homme dans la sienne.
"Tu es sûr que c'est ce que tu veux ?"

Chess opina doucement de la tête.
"Oui."
Il lui mordilla le creux du cou.
"J'ai envie de toi..."
Il eut un petit rire.
"Et pas beaucoup de remords à avoir."

Aléa croisa délicatement ses jambes avec celles de Chess. Il avait le pieds gelés. Elle lui posa un baiser sur l'épaule. Elle lui adressa un sourire.
"Cette fois, tu sais ce que tu fais."
Elle lui caressa un peu le torse.

"Cette fois oui."
Chess lui effleura la peau du bout des lèvres, lui tirant un frisson.
"Mais toi, est-ce que tu en as envie?"
Il s'occupa d'une main de leurs vêtements, avec lenteur.

Aléa acquiesçat d'un signe de tête.
"Oui."
Elle frisonna sous ses lèvres.
"C'était tropbon la dernière fois."
Elle eut un petit rire et enfouit son visage dans le cou de Chess.

Chess chassa toute mauvaise conscience de son esprit. Il se concentra sur le corps de sa maîtresse. Il n'avait pas eu de relations charnelles depuis longtemps. Il lui déposa de petits baisers sur la peau douce de son ventre, lui ayant retiré sa nuisette. Pour sa part, il laissait sa chemise ouverte, et avait lancé son caleçon plus loin.
"Je n'ai jamais réussi à oublier ton corps..."