Première confrontation [Neutre, privé Aléa]

En plein après midi, des coups se firent entendre derrière la porte. Aléa ouvrit la porte, et tomba, non pas nez à nez avec ses amis, mais nez à nez avec un homme imposant avec une arme et une belle cuirasse.
"Mademoiselle Aléa ?"
LA concerné préféra ne pas répondre.
"Nous avons ordre de vous ramener chez votre fiancé..."

Chess était descendu en entendant les coups. Il avait Raphaël dans les bras. Le bébé pleurnichait.
"Qu'est-ce qu'il se passe?"
En voyant l'autre homme, il se redressa de toute sa hauteur.
"C'est à quel sujet?"

Le grand homme regarda Chess.
"Monsieur, il vous a été communiqué que cette jeune femme était la fille de monseigneur Arnolphe. Elle s'est enfuit de son domicile. Nous avons pour ordre et devoir de la ramener chez elle."
Aléa se retourna doucement vers Chess. Elle avait soudain pali. Comment allaient-ils faire ?

Chess fixa l'autre droit dans les yeux.
"Mais elle est chez elle. Ici même."
Il mit délicatement Raphaël dans les bras d'Aléa.
"Tiens, ton fils réclame sa mère. Je crois qu'il a faim."
Il l'incita du regard à le laisser régler ça.

Akéna avait comprit le message. Aussi, elle se dirigea lentement vers la salon où elle se laissa tomber dans le divan. Elle regarda Raphaël d'un air absent. Son passé la rattrapait. Elle commença à trembler légérement, et se calma pour que ça cesse.
"On va rester ensemble mon bébé; Tout les 5..."

"Je ne veux rien savoir. Elle est ma compagne et le restera."
Chess ne comptait pas se laisser faire. L'autre semblait embêté.
"Je ne peux pas repartir sans elle."
"Pourtant, vous allez le faire."
Il ajouta qu'il serait malvenu de s'en prendre à un soldat de son rang.

"Si vous nous laissez la ramener, vous n'aurez pas d'ennuis. Monsieur Arnolphe fera venir d'autres personnes et encore et encore."
Dans le salon, Aléa n'entendaitpresque rien de la convrsation. Elle n'avait d'ailleurs ausune envie d'entendre. Elle posa un baiser sur le front du petit.

"Eh bien, va pour les ennuis."
Chess lança un regard féroce à l'homme.
"Maintenant, on a des choses à faire. Au revoir."
Il claqua la porte au nez de l'autre. Puis, il alla voir Aléa.

Lorsqu'Aléa vit revenir Chess, elle lui tendit une main pour qu'il la lui prenne. Elle serra doucement la main de l'homme.
"Ils sont partis ? Ils ne revendront plus, n'est ce pas ?"

"Je l'espère."
Chess s'assit près d'elle et la serra dans ses bras sans gêner Raphaël.
"Ils devront me passer sur le corps avant de te prendre."
Il lui déposa un baiser sur le front.

Aléa ferma les yeux contre Chess.
"Je ne veux pas qu'ils te fassent du mal par ma faute..."
Elle entrecroisa doucement ses doigts avec ceux de Chess et le regarda.
"Je savais que j'allais t'apporter des problèmes."

"Tu dis des bêtises."
Raphaël tétait doucement, ses petites mains posées sur le sein de sa mère.
"Moi, je pensais qu'ils auraient oublié. J'ai été naïf."
Il lui pressa doucement la main.
"Calme-toi. Tu arrives même à rendre Raphaël nerveux, lui qui est pourtant le bébé le plus calme que j'aie jamais vu. Regarde, il tète irrégulièrement, et il a la respiration un peu saccadée. En plus, il ne te lâche pas des yeux."

Aléa passa ses doigts dans les petits cheveux du bébé avec un petit sourire désolé.
"Je vais me calmer, tu as raison."
Elle resta contre Chess en silence, les yeux fermés. Finalement elle reussit à se calmer.
"Qu'est ce qu'ils ont dit ?"

"Qu'ils étaient dans leur droit, qu'ils reviendraient plus nombreux sans lâcher l'affaire..."
Chess secoua la tête.
"Je les attends. Qu'ils viennent!"
Raphaël lâcha le sein de sa mère, et poussa un éternuement sonore.

Aléa regarda Raphaël et lui essuya le nez avec son bavoir.
"A tes souhaits petit ange."
Elle lui adressa un tendre sourire et le petit sourit aussi. Il était craquant. Elle regarda Chess.
"Merci de m'avoir donné, même si c'est à l'origine accidentel, un enfant si adorable."

"Bah, c'est un vrai plaisir ce bébé. Et puis, comme tout s'est bien passé..."
Raphaël éternua une nouvelle fois.
"Encore, petit coeur?"
Le bébé fit une petite grimace, puis il reprit le sein.

Aléa le regarda en souriant.
"Il ne mange même plus. Il profite juste d'avoir quelque chose à la bouche."
Elle posa son regard sur Chess.
"Si tu t'opposes à la loi, tu vas avoir des problèmes non ?"

"Ca m'est égal."
Chess la serra contre lui.
"Je refuse de croire qu'il n'y a aucun moyen de le contrer. Et je refuse qu'on t'enlève à moi."
Il lui déposa un baiser.
"Qu'est-ce que je deviendrai sans toi?"

"Un capitaine avec ses deux enfants... Sans aucun doute."
Elle eut un sourire triste.
"Enfin... Voyons le bon côté des choses, ils sont partis à présent."

*Pour combien de temps...?*
Chess secoua la tête.
"Je vais monter. Voir comment va Odin. Il était fiévreux et au lit quand je l'ai quitté. Et je vais bientôt commencer à apprendre à écrire à Séléna. A moins que tu t'en charges?"

"On peut le faire tout les deux."
Elle lui adressa un sourire.
"Quand tu redscendras après être allé voir Odin, tu me diras si il va mieux. Je m'inquiète."
Elle posa un baiser sur la joue de Chess et le laissa remonter. Raphaël c'était endormie au sein et sembalit paisible.

Aléa alla voir Chess dans la cuisine.
"Alors il ne se sent pas mieux ?"
Voyant l'air de Chess, elle comprit que non. Elle fila dans un placard du salon et chercha un petit bocal. Une fois retrouvé, elle rejoignit à nouveau Chess.
"Tient, ajouté à l'infusion, elle lui feront baisser le mal de tête. Je l'ai acheté sur le marché, ça marche très bien."
Elle lui adressa un sourire. Elle ne s'arettait jamais de courir partout, débordante d'énergie.

"Merci."
Chess prit les plantes et alla faire l'infusion. Séléna jugea plus intéressant de venir jouer au séjour, espérant que sa mère de substitution lui raconte une histoire ou l'aide à continuer à apprendre à lire.
"Tu sais, il est tellement désagréable avec toi, et toi si gentille... Ca me désole."