Impuissant...? [Neutre, privé Aléa]

Aléa était au salon avec Raphaël qui avait déjà bien grandit.
La petite famille avait reçut de nouvelle lettre de menace et de demande de remise de la jeune femme. Cependant, Chess ne comptait pas la laisser partir. En ce début d'après midi, des gardes virent toquer à la porte.
"Pour la enième fois, et cette fois, vous ne pourrez pas vous opposer à nous. L'intendant est là."

Chess serra les poings. Ils avaient raison. Il ne pourrait rien faire.
"Je ne veux pas le savoir. Aléa est ma compagne."
"Dites plutôt que vous la séquestrez... Peut-être même que vous l'avez enlevée?"
"Mais... Non! Vous pourriez le lui demander!"
"Pourquoi pas? Nous en aurons le temps sur le chemin du retour..."

Aléa avait tout entendu du salon. Elle n'osait pas aller près de la porte. Elle prit Raphaël dans ses bras et le serra doucement.
"Je vous prierai de bien vouloir la faire venir, s'il vous plait. Sinon, nous entrerons."
Chess vint finalement voir Aléa. Elle avait le coeur battant et ne voulait pas quitter celui qu'elle aime.
"Chess je ne veux pas y aller..."

"Je ne veux pas non plus te laisser partir."
Chess avait la voix un peu tremblante. Il serra le poing.
"Pardon de ne pas avoir pu te protéger."
Il se mordit la lèvre jusqu'au sang.
"Si jamais ils doivent t'emmener, je te promets de te récupérer. Je te le jure."
Il la fit se relever.
"J'ai encore une carte à jouer. On a un bébé, peut-être qu'ils changeront d'avis."
*Même si ça m'étonnerait...*

"Je... Je te suis."
Aléa resta un peu derrière Chess. Les gardes et l'intendant adressèrent un sourire à l'egard de la jeune femme avec son bébé.
"Mademoiselle Aléa. Arnolphe se fesait un sang d'encre pour vous. Il ne supportait pas de vous savoir près d'un ou plusieurs hommes aux intentions douteuses."
Aléa secoua la tête.
"Ne dites pas ça ! J'aime Chess ! Et vous voulez nous séparer. Nous et notre bébé."
"Mademoiselle, Vous allez nous suivre. Arnolphe a déjà trop attendu."
"Je... Je ne veux pas quitter Chess et les enfants !"
"Vous n'avez pas vraiment le choix. Venez avec nous."
Un des gardes attrapa Aléa par le bras et la forca à sortir.
"Vous n'avez pas le droit !"

"Oh si, nous l'avons. Monsieur pourra vous le confirmer. N'est-ce pas?"
La mort dans l'âme, Chess acquiesça.
"Ils ont raison. Malheureusement."
Au regard qu'elle lui lança, le jeune homme eut l'impression qu'il venait de signer l'arrêt de mort d'Aléa. Elle se débattit quand même contre l'homme qui la tenait, en parlant du bébé qu'elle tenait contre elle, comme quoi on ne pouvait les séparer.
"Ce n'est pas un problème. On embarque le marmot avec. Au pire, Arnolphe le mettra en nourrice, et il pourra toujours faire un bon serviteur."

"Chess !"
Elle jeta un regard noir à l'intendant.
"C'est mon fils ! Vous n'y toucherez pas."
"Il est illégitime. Vous allez vous marier avec Arnolphe et point."
Aléa sentit son sang se glacer à ses mots. Elle parla pour elle et cessa de se débattre pour s'occuper de son enfant alors que la maison s'éloigné un peu. le garde lacha son bras et elle en profita pour partir en courant vers la maison. Malheureusement, il la rattrapa par le bras.
"On a dit que vous deviez nous suivre. on a rien à faire de ce môme alors tenez vous tranquille."
Aléa changea de couleur et ne tenta plus rien. Elle ne voulait ppas qu'on fase du mal à son garçon.

Chess avait l'impression de bouillonner de l'intérieur. Quand Aléa eut disparu de sa vue, il monta dire aux enfants qu'ils pouvaient sortir de la chambre. Puis, avec une terrible impression de vide, il décida de chercher coûte que coûte un moyen de récupérer celle qu'il aimait.
"Habillez vous les enfants. On va au château."
"Elle est où maman?"
"Pour le moment, elle n'est pas là."
Il lui restait une dernière chance. Une seule.