Une bonne et inquiétante nouvelle [neutre, privé Ewald]

Ewald alla chercher un baiser sur les lèvres de sa belle.
"Tu as une petite mine aujourd'hui."
Il la prit dans ses bras.
"Quelque chose ne va pas mon amour?"

"Je suis fatiguée."
Elle le regarda dans les yeux et réprima une envie de vomir. Elle se sépara un peu de lui doucement pour qu'il ne la secoue pas trop.
"Tu... Tu vas avoir un 4eme petit bébé."
Elle lui adressa un petit sourire. Elle était heureuse de ça.

"Les autres sont des bâtards, des accidents de parcours..."
Ewald se redressa, l'interrogeant du regard.
"Tu es enceinte?"
Les choses s'accéléraient. Maintenant, il allait devoir se bouger.

"Oui je suis enceinte."
Elle lui adressa un petit sourire puis se jeta dans ses bras.
"Ils vont me jeter dehors dès que ça se verra ! Je ne veux pas être loin de toi. Je ne veux pas être toute seule à nouveau."
Telia s'était tout à coup mise à pleurer. Elle savait très bien ce qui l'attendait.

"Mais non, je vais en parler à mes parents."
Ewald la serra contre lui.
"Ca va aller..."
Il resta silencieux un moment.
"Tu veux avorter?"

Telia eut un petit rire ironique.
"Tu me dis que ça va aller et en même temps, tu me demandes si je veux avorter... Qu'est ce que je dois comprendre ?"
Elle redressa ses yeux plein de larmes vers lui.
"Tu n'en veux pas ? Ou tu sais que tu ne va pas y arriver et que je devrais partir ?"
Elle se serra à nouveau contree lui.
"Expliique moi..."

"Non, je me demandais simplement si tu comptais le faire."
Ewald posa son menton sur la tête de sa belle.
"Peut-être que porter et mettre au monde ce bébé te fait trop peur pour toi et ta condition. C'est à toi de décider."
Il lui posa un baiser sur le front.

"Si toi, tu es d'acccord, je voudrais le garder."
Elle lui adressa un sourire timide.
"il vient de toi, alors e ne veux pas l'enlever."
Telia lui posa un baiser sur les lèvres.
"tu penses que je ne vais pas pouvoir m'en occuper ?"

"Mais si..."
Ewald lui sourit.
"Je suis sûr que tu arriveras à élever ce bébé."
Il lui caressa les cheveux.
"Je vais faire en sorte que ce petit être devienne mon héritier."

Telia lui adressa un sourire et s'enivra de son odeur.
"Je t'aime Ewald."
Elle resta dans ses bras yeux clos.
"On pourrait mettre nos étreintes en pause ce soir s'il te plait."
Elle releva les yeux vers lui.
"Je ne voudrais pas te vomir dessus et je suis un peu fatiguée."
Telia lui passa un main dans les cheveux et le regarda en souriant.
"Ca va aller avec tes parents ?"

"Je l'espère."
Ewald lui caressa la joue.
"Entendu, on ne fera rien ce soir."
Il sourit.
"Tu es heureuse?"

"Oui très heureuse. J'espere que toi aussi."
Elle le regada en souriant.
"Si dans 3 mois tu n'as rien fait, je ne serais plus là. ils me jeteront dehors comme une trainée. Dans trois mois, mon ventre commencera à se voir."

Ewald secoua la tête.
"Et tu dis ça avec le sourire..."
Il soupira.
"Je ne les laisserai pas faire."

"Je souris parce que je suis heureuse d'avoir un bébé de toi. Pas parce que je rsque de partir, tu le sais bien."
son regard se perdit un instant sur son ventre. Quand soudain, une violente nausée la prit. Elle alla à la fenetre et ne put se retenir. Elle se mit aussi à pleurer, une nouvelle fois.
"J'ai peur que tu ne puisses pas rester avec moi..."

"Allons..."
Ewald se leva et la rejoignit. Il passa ses bras autour de sa taille et la serra avec douceur contre lui.
"Si tu pars, je m'enfuirai avec toi. Ne t'en fais donc pas. Je ne permettrai pas qu'on nous sépare."
Il lui déposa un baiser sur la nuque, puis il décrocha le collier qu'il portait, et le lui mit autour du cou.
"Garde ça avec toi. Mais cache le des autres en journée. Si jamais cela devait mal tourner, ce collier subviendrait à tes besoin. Un homme d'un village proche fournit tout ce qu'il faut à celui qui possède ce collier. Nourriture, couvertures... Nous ne nous sommes jamais vus, mais ce collier appartenait à une autre personne influente qui m'en a fait don."

"Comment est ce que je saurais qui c'est ?"
Elle s'essuya un peu la bouche et se serra contre lui.
"Je veux juste qu'on puisse vivre heureux, toi, moi et notre bébé. Si jamais tu ne peux pas t'enfuir, comment est ce qu'on va faire ?"

"Il aura le même symbole que sur le collier sur le linteau de sa porte. C'est un village à quelques heures à l'ouest du domaine."
Ewald lui essuya les yeux.
"Ne te tracasse pas avec tout ça maintenant. On verra le moment venu."
Il lui déposa un baiser sur le front.

"Oui, mais ça va arriver vite."
Elle ferma les yeux contre lui, elle luttait contre une baisse de tension. Cependant, elle se sentit partir un instant, et tomba un peu contre Ewald, ne sentant plus ses forces.
"Je ne me sens pas très bien..."
Telia garda les yeux clos. Toutes ses questions se bousculaient dans sa tête, et avec la fatigue, elle se sentait encore plus faible.

"Tu veux prendre la bassine?"
Ewald lui repoussa des mèches du front.
"Ce bébé t'en fait déjà voir de toutes les couleurs..."
Il sourit.
"Espérons qu'il ne sera pas aussi embêtant que son papa."

"Je vais me passer un peu d'eau sur le visage, puis je prendrai la bassine avec moi, au cas où."
Elle eut un petit sourire à sa remarque.
"Qu'est ce que tu racontes ? il a un papa fabuleux."
Telia referma encore les yeux et s'appuya contre son torse, avant d'aggriper son bras puis d'aller s'asseoir sur le lit.
"Je crois que c'est aussi toutes les questions qui m'encombrent l'esprit."

"Peut-être. Allonge toi."
Ewald la borda et lui amena la bassine. Il alla humidifier un linge et le lui passa sur le visage.
"Voilà. Maintenant, du repos."
Il lui déposa un baise sur le front et se coucha contre elle.

Telia eut un sourire en le regarda près d'elle.
"Il n'y a pas si longtemps, c'est moi qui m'occupais de toi."
Elle se laissa faire et ferma les yeux.
"Je suis désolé de te faire t'nquieter."
La jeune femme se posa un main sur le ventre, et l'autre sur le coeur de son maître.
"Le destin fait parfois bien les choses..."

"En te faisant atterrit dans mon lit, puis tomber amoureuse, et enfin enceinte?"
Ewald eut un sourire.
"On peut voir ça comme ça oui. Même si ce serait mieux si nous étions de la même condition."
Il se coucha près d'elle sur le flanc et ferma les yeux.

"Je ne sais pas si être de ta condition serait avantageant pour moi. Je n'aime pas vraiment les femmes riches."
Elle eut un petit rire et se coucha sur le côté pour le regarder.
"Elles sont niaises et imbues d'elles mêmes."