En chemin [neutre, privé Davis]

Inia était captive des deux hommes depuis un peu plus d'une semaine. Ils chevauchaient la journée, et le soir dormaient dehors. Poings et chevilles liés, Inia était allongée près du feu. Elle avait les yeux clos, mais ne dormait pas. Elle profitait de la chaleur reposante des flammes. Davis était allé chercher du bois. La jeune femme était donc seule avec Serko. Il se rapprocha d'elle avec un sourire triomphant.
"On est que tout les deux..."
Inia ouvrit les yeux et le vit tout proche. Elle se redressa comme elle pouvait et le regarda.
"Qu'est ce que vous voulez ?"
L'homme lui posa une main sur la bouche, et lui remit le baillon qu'elle ne portait plus depuis un moment.
"Comme ça, tu pourras crier mais personne ne t'entendra."
Il lui délia les peids et lui fit écarter les cuisses. Elle tenta de crier, mais comme il l'avait prévu, le son de sa voie fut étouffé.

Quand Davis revint avec du bois, il retrouva Serko en train de s'affairer sur leur prisonnière, et vu son état, cela devait être le cas depuis un moment déjà. Il fronça les sourcils.
"Il ne va pas apprécier, Serko..."
L'autre haletant, prit quand même le temps de répondre.
"Tu parles, je ne vais pas laisser un joli morceau comme elle à ce vieux porc. Pas avant d'en avoir profité un minimum."
Le jeune homme haussa les épaules, déposa le bois, puis s'assit près du feu, observant les deux autres sans un mot. Le roux reprit.
"Tu pourras te la faire dès que j'ai fini."

Inia était en larmes. Elle avait l'impression de se briser et d'être déchiré à chaque assaut de Serko sur elle. Elle avait mal. Très mal. Lorsque la jeune femme entendit que Davis allait profiter d'elle aussi, elle se mit à crier sous le baillon et à tenter de se liberer de l'emprise de son violeur. Elle n'en pouvait plus d'être là, sous lui. Elle se sentait terriblement humilé, et avec Davis qui les regardait s'était pire. Elle tenta de Frapper Serko juste avant qu'il ne se libère en elle, mais rien y fit. Il fit un mouvement très brusque lorsqu'il atteignit le somum, seul, puis se retira, laissant la jeune femme avec sa douleur et le sang entre ses jambes.

Serko avait l'air sur un petit nuage quand il revint vers Davis en s'essuyant avec un linge crasseux.
"A toi, tu peux en profiter."
Le Sholien regarda la pauvre captive, endolorie, brisée, en larmes, terrorisée. Il se releva en secouant la tête.
"Sans façon."
Le roux coula un regard vers lui.
"Allez, on voit que tu en meurs d'envie."
"Je vais faire un tour. Toi, range ce fourbi, et ne l'approche plus, compris?"
Il y avait une menace sourde dans sa voix. Il ne douta pas que l'autre obéirait quand il disparut dans la forêt de pins.

Inia avait ramené ses jambes à elle et pleurait. Elle était desormais prostrée dans une position de deffense qui fendait le coeur. Elle regarda s'éloigner Davis, et fut quelque peu rassurée. Cependant, elle regarda Serko qui semblait ravi. Elle ne le quitta pas du regard, comme pour le surveiller. Après une longues minutes, elle se passa les mains jointent entre les cuisses, et les ressortit pleine de sang. Le sang de son déflorage, mais aussi de son viol. Elle essuya ses mains sur le draps, toujours en pleurant. Lorsque Serko se rapprocha d'elle, elle eut un gémissement plaintif et se recroquevilla encore plus.

Davis revint après s'être occupé de son petit problème en solitaire. Il trouva Serko en train de parler à la prisonnière, et visiblement ce n'était pas de façon très saine. Il alla à lui, l'attrapa par le collet avec deux doigts et le rejeta en arrière. L'autre, accroupi, perdit l'équilibre et s'étala de tout son long.
"Je t'ai dit de la laisser tranquille."
"Je ne lui ai rien fait."
Le jeune homme n'accorda plus d'attention à son compagnon, et se pencha sur la pauvre jeune femme.
"Allez, il faut que tu ailles de laver."
Il la remit debout, mais ses jambes flageolaient. Aussi, il la soutint jusqu'à un ruisseau en forêt, après avoir ordonné au roux de garder le camp.

Inia se laissa conduire. Que pouvait-elle faire de toute manière. Elle avait les joues trempées de larmes. En arrivant au ruisseau, Davis lui retira le baillon qu'elle avait encore dans la bouche. La jeune femme regarda autour d'elle. Il n'y avait rien n'y personne. Elle plongea ses mains jointent dans l'eau glacée et se rinça le visage. Elle resta un moment avec les mains sur le visage puis les retira. Elle redressa son regard sur Davis. Elle allait devoir se laver en sa compagnie, comme depuis quelques temps.
"Je peux avoir le savon s'il vous plait..."

Davis acquiesça et le lui donna.
"Tiens."
Il ne fit aucun commentaire sur ce qui venait de se passer. Il resta simplement songeur, à la surveiller, immobile.
"Je m'appelle Davis."
Etant donné que Serko ne l'appelait jamais par son nom, la jeune femme ne pouvait pas le savoir. Sa voix était étrangement douce.
"Et toi?"

"Je m'appelle Inia..."
La jeune femme fut rassuré que ce soit lui qui s'occupe de l'emmener ce laver, et non Serko. Elle n'entra pas dans l'eau, mais se mouilla, puis se rinça bien correctement. L'eau était glaciale. Elle serait tombé malade si elle était entrée. Le fait d'être avec ces deux hommes nl'avait enormement inquiété, et maintenant que l'un d'eux était passé sur elle, elle se sentait souillée. Finalement, elle décida d'aller se tremper l'entrejambe dans l'eau au moins, pour apaiser un peu la brulure qu'elle avait. Inia avait l'impression d'être un chien enchainé, et se laver devant un inconnu était extremement embarassant. Elle resta quelques instants ainsi, sentant la douleur s'apaiser un peu.

Davis la regarda faire, sans la brusquer. Il la laissa laver sa souillure aussi longtemps qu'il le fallait, puis il décida de rentrer, en lui tendant un linge pour se sécher.
"On y retourne, Inia."
Il lui laissa le temps de se sécher avant de l'emmener à nouveau au campement. Bientôt, ils seraient arrivés dans la maisonnette où ils allaient devoir passer pas mal de temps.

Inia se sécha bien correctement, et se laissa mener à nouveau. Elle se sentait un peu mieux. A peine au camp, Serko les regard tout deux.
"Je te crois pas si tu me dis que tu l'as juste emmené se laver."
La jeune femme baissa la tête et même si Davis s'était arrété, elle alla se recoucher sur la couverture par terre, docile. Elle tira la couverture au dessus de sa tête et ferma les yeux, tout en écoutant les deux hommes. Elle eut du mal à trouver le sommeil, et se reveilla plusieurs fois dans la nuit en sueur, pour vérifier que Serko n'était pas proche d'elle.