Massacre [neutre, privé Ayline]

Hiden et ses compagnons avaient été appelé en Zénor pour savoir si de potentiels ennemis, ayant été signalé, étaient bien dans le royaume. Cependant, ce qu'ils n'avaint pas prévu, c'était la présence de sorciers. Après eux, le groupe fut attaqué par des chevaliers, qui les repoussèrent après une bataille acharnée. Archarnée, oui. le prix ? La vie de tout les hommes de groupe. Hiden lui était blessé. Grievement. Il s'était enfourcher par une lance, couper par une épée, et son corps portait de multiples plaies, plus ou moins grosses. Zoum avait fuit, mais pas trop loin, juste assez pour etre en sécurité.

Ayline n'ignorait pas que son amant n'aimait guère qu'elle se promène seule en forêt aussi loin du village et des sentiers. Mais elle avait besoin de ces plantes pour guérir la fièvre, et elles ne poussaient qu'à cet endroit. A défaut de pouvoir l'accompagner, il lui avait prêté sa jument, Maya, de mauvaise grâce. La jeune femme chevauchait tranquillement, jusqu'à ce qu'elle arrive dans une clairière, où elle put admirer un véritable carnage. Une quinzaine d'hommes gisaient là, sans vie, dans un bain de sang. Elle se plaqua les mains sur la bouche, alors que la jument aubère renâclait d'un air mécontent. Surmontant son horreur, Ayline s'approcha en ayant mis pied à terre, étant guérisseuse avant tout. Elle devait vérifier s'il y avait des survivants.

Hiden avait les yeux ouverts. Il sentait ses plaies, partout. Il bougea son bras et se posa la main sur le flanc. Il regarda ensuite ses doigts, couverts de sang. La douleur sourde qui l'avait, et le sang qui s'échappait de ses plaies lui faisait tourner la tete. Il tenta de rester eveiller, mais impossible. Il sombra dans l'inconscience sans meme voir la jeune guérisseuse.

Les larmes aux yeux, Ayline dut se rendre à l'évidence: ils étaient tous morts, et pas de la manière la plus douce. Elle s'apprêtait à quitter ce charnier, quand elle remarqua que l'un d'eux avait bougé. Elle alla le voir. Il était inconscient, mais en vie. Seulement, il était si gravement blessé qu'elle doutait de pouvoir le sauver. Malgré tout, elle tenta le coup.
Après l'avoir délesté de son équipement et de sa tenue, le laissant en simples sous-vêtements, elle alla le hisser péniblement sur Maya. La jument se laissa faire, même quand la jeune femme récupéra les affaires du soldat, avant de l'enfourcher et de la lancer au galop vers le village.

Hiden ne ressentait rien. Il était dans la plus totale inconscience, qui le delestait de toute douleur. Lorsqu'il se sentit reprendre possession de son corps, il avait encore mal, mais il était bien installé. Il ouvrit peniblement les yeux. Il tourna la tete vers la piece. Il était installé dans un lit. Il tenta de bouger un peu, mais grimaça en geignant un peu.
*Où est ce que je suis ?*

En entendant son patient gémir, Ayline accourut à son chevet. Il restait faible, mais il vivait. Soulagée, elle soupira. Elle l'avait sauvé.
"Ne vous agitez pas. Vous êtes en sécurité ici."
Elle entreprit de lui changer ses bandages avec douceur.
"Vous avez dormi deux jours entiers."

Hiden regarda la jeune femme, et cessa de bouger. Il se contenta de la regarder, un peu bouche bée. Elle était magnifique, parfaite. Il ferma cependant les yeux et serra un peu les dents lorsqu'elle defit l'un des bandages. Il aurait voulu dire quelque chose, mais pour le moment, il en était incapable.

Ayline lava ses plaies recousues ou en cours de cicatrisation, puis elle lui fit des bandages propres. Enfin, elle se leva et l'examina attentivement.
"Vous avez faim, ou soif?"
Elle lui posa délicatement la main sur le torse.
"Vous êtes encore faible, et avez failli mourir. Restez allongé, reposez-vous."

Hiden ferma les yeux et se concentra pour pouvoir parler.
"Boire."
Il rouvrit les yeux et la regarda. Il aurait voulu ajouter une formule de politesse, la remercier de s'etre occupé de lui, lui demander des nouvelles de ses compagnons.

Ayline hocha la tête, et sortit lui chercher de quoi apaiser sa soif. Elle revint bien vite, en se demandant quand Weeven comptait rentrer. Il avait dit que c'était un ordre de mission d'un jour ou deux, et elle allait avoir besoin de lui.
Elle fit boire son patient, puis lui adressa un sourire.
"Je m'appelle Ayline. Je suis guérisseuse."

Hiden lui adressa un sourire aussi. I était subjugé par la beauté delicate de la jeune femme.
"Hiden."
Il inspira profondement, malgré la douleur sourde dans sa poitrine. Il devait avoir des côtes cassés. Il ferma les yeux, ayant besoin de repos.

"Je vous laisse."
Ayline déposa une petite clochette sur la table de chevet près de lui, à portée de main.
"Si vous avez besoin de quelque chose, sonnez moi."
Elle le laissa se reposer, allant plutôt confectionner des médicaments, refusant d'attendre bêtement le retour de son amant. Il avait promis qu'il passerait chez elle dès son retour.

Hiden s'endormit finalement. Visiblement longtemps. Les teintes rouges du ciel montré que la nuit n'allait pas tarder à tomber. Il regarda autour de lui. Non sans mal, il attrapa la petite clochette et la fit teinter. Il se sentait un peu mieux. Il voulait remercier la jeune femme, et lui demander à boire de noouveau.

En entendant la clochette, Ayline fila auprès de son patient.
"Vous avez appelé?"
Elle alla le voir, et vérifia s'il n'avait pas de fièvre.
"Comment vous sentez-vous?"

Hiden lui adressa un sourire.
"Je me sens... mieux."
Il était toujours très faible. Il avait perdu beaucoup de sang, rien de très etonnant.
"Je voulais vous remercier... De vous etre occupé de moi."
Le jeune homme la regarda droit dans les yeux. Il sentait son coeur battre à tout rompre. Qu'est ce qui lui arrivait ?
"Est ce que je pourrais avoir un peu à oire s'il vous plait..."

"Bien sûr."
Ayline lui donna à boire jusqu'à ce qu'il ait étanché sa soif, puis elle le considéra en silence.
"Je peux vous amener de quoi manger. Cela vous ferait du bien."
Elle le borda doucement, comme un enfant.
"Ne parlez pas si ça vous fatigue."

"Non, ça va pour le moment. Je peux parler."
Il la regarda s'éloigner pour aller chercher un bol de soupe un peu épaisse.
"Est ce que vous avez soigné d'autres soldats ?"

Ayline lui donna à manger elle même, et retint une grimace à sa question.
"Si vous voulez dire dans ma vie, oui."
Elle marqua une pause, puis lui fit manger une nouvelle cuillerée de soupe.
"En revanche, si vous parlez des hommes qui étaient avec vous, non."

Hiden n'était pas idiot. On sentait bien dans la voix de la jeune femme qu'elle les avait vu. Le jeune homme serra le poing.
*Je ne leur pardonnerai jamais !"
"Qu'ils reposent en paix."
Il soupira un peu, n'ayant plus tellement envi de manger. Mais il le devait.
"Mon cheval peut être ?"
Il était très attaché à ce grand Zoum.

"Si vous parlez d'un palomino, il m'a suivie quand je vous ai ramené. Il est à l'écurie, mais j'ai eu du mal à le calmer."
Ayline évita de mentionner que l'écurie était à son amant pour l'instant.
"Mangez."
Elle lui adressa un sourire.

Hiden soupira de soulagement entre deux bouchées.
"Il s'appelle Zoum. Il n'est pas méchant."
Il mangea encore un peu, puis la regarda.
"Je voudrais vous remercier."

"C'est normal, je ne pouvais pas vous laisser mourir."
Ayline lui adressa un franc sourire, puis se leva avec le bol vide.
"Souhaitez-vous autre chose?"
Elle alla tirer les rideaux à la fenêtre, afin de garantir une certaine obscurité propice au sommeil.

"Non, non. Je vous remercie."
Hiden lui adressa un sourire et ferma les yeux.
"Bonne nuit Ayline..."

Ayline le laissa se reposer, et ne revint auprès de lui que le lendemain matin. Elle ne portait qu'un large châle jeté en travers des épaules, couvrant sa nuisette. Le jeune homme dormait, et elle le regarda un long moment, avant que Weeden se glisse derrière elle à pas de loup. Torse nu et simplement vêtu de braies de toile, il vint l'enlacer amoureusement, et lui déposa de petits baisers dans le cou. Il avait passé la nuit avec elle. Le blessé se mit alors à bouger, puis à papillonner des yeux, se réveillant.

Hiden ouvrit les yeux, encore dans le brouillard. Il vit immédiatement la jeune femme et lui adressa un sourire. Lorque ses idées furent un peu plus clair, il remarqua le jeune homme qui à moitier nu la tenait contre lui. Sans trop savoir pourquoi, son coeur se serra.
"Bonjour."