Après le mariage [Neutre, privé Meridith]

Altan et Meridith étaient mariés depuis quelques jours. Ils venaient de finir de s'installer dans leur ferme. Ils avaient hérité de belles terres. Le Chevalier ne doutait pas qu'ils seraient heureux. Tous deux sur le pas de la porte, regardant au dehors, il passa ses bras autour de la taille de sa jeune épouse, et posa ses lèvres dans le cou de sa belle.
"Alors? Je crois qu'on ne pouvait pas rêver mieux."
Il lui fit de petits baisers amoureux dans le cou.

Meridith sourit au contact de ses lèvres dans son cou. Elle ferma les yeux et pencha un peu la tête sur le côté.
"C'est vrai. Je ne pensais pas que je me sentirais tellement bien ici."
Elle posa ses mains sur celle d'Altan et tourna la tête vers lui.
"Par contre je vais me languir de ton absence quand tu devra elle au château."

"Ce qui ne saurait tarder."
En effet, il devait retourner auprès de ses frères d'armes maintenant qu'ils étaient installés. Il n'avait que trop manqué.
"Mais ne t'en fais pas. Je rentrerai chaque soir."
Il regarda pensivement les trois juments qui broutaient dans le pré à côté de la maison.
"On pourrait peut-être investir dans un étalon par la suite. On pourrait gagner de l'argent avec les saillies et les poulains."

Meridith acquiesça.
"C'est une bonne idée."
Au loin, le coucher de soleil derrière les arbres était magnifique. Le ciel se colorait de couleur chaudes jusqu'au mauve pâle. Un lécher vent se fit sentir qui fit frémir la jeune épouse. Elle se passa les mains sur les bras pour se réchauffer un peu.
"Rentrons, veux-tu. Il fait plus frais."

Altan acquiesça, et ils rentrèrent. Il alla raviver le feu mourant, afin que sa compagne n'ait pas froid. Puis, il alla dans leur chambre pour mettre quelque chose de plus léger. Une tunique par exemple.
La chambre était une pièce superbe. Le lit était au fond, derrière un rideau, et sur une plateforme légèrement surélevée, comme une marche. Le lit était à quelques centimètres du sol. Le reste de la pièce était spacieuse, il y avait un bureau et des meubles pour ranger.
Le Chevalier alla se changer, avant de retourner auprès de son épouse. Il n'eut pas besoin de se donner cette peine. Elle l'avait rejoint et vint se lover dans ses bras.
"Quoi?"

Câline, Meridith se colla tout contre lui et déposa un baiser dans son cou.
"J'ai envie d'un câlin de mon homme." Lui susurra-t-elle à l'oreille.

Altan la serra contre lui.
"Simple élan de tendresse, ou pas envie de me laisser partir?"
Il regarda sa cuirasse de Chevalier qui était posée sur un valet de nuit. Il allait la réendosser le lendemain. Mais il reviendrait au soir, à présent, c'était ici qu'il vivrait.

Meridith ferma les yeux et posa son oreille contre le torse de son époux.
"Un peu des deux."
Elle passa ses mains le long du torse du jeune homme vers le haut et les glissa sur sa nuque.
"Je vais devoir m'habituer à être seule la journée."

"Allons, ce ne sera pas long."
Altan lui caressa la nuque et le dos avec tendresse.
"Quand le temps aura passé, au printemps prochain sans doute, on pourra penser à prendre des employés pour nous aider dans notre travail. Je rentrerai dès que notre journée sera finie. Mes frères d'armes savent que j'ai des obligations envers toi, et tant que je n'ai pas de mission, je pourrai venir ici pour t'aider à travailler de temps en temps."
Il lui déposa un baiser sur le front.

Meridith acquiesça.
"Ce sera bien. Mais à ça aussi je vais encore m'y habituer."
Elle l'embrassa langoureusement se collant un peu plus à lui.
"Je l'impression d'être devenu une princesse depuis que je t'ai épousé."

En la sentant si collée à lui, Altan sentit le désir le prendre peu à peu. Il sourit à sa remarque.
"Pourquoi, tu trouves que j'ai l'air d'un prince charmant?"
Il l'embrassa avec passion et un désir grandissant qu'elle devait sentir. C'était peut-être son but en venant ici. Il se demanda s'il serait capable de lui faire un bébé avant la fin de l'année. C'était le début de l'automne. S'ils avaient de la chance, c'était jouable.

Meridith lui adressa un large sourire, assez contente de l'effet qu'elle produisait sur lui.
"Oui et tu n'es rien qu'à moi."
Elle prit possession de ses lèvres et le poussa légèrement sur leur lit avant de s'installer sur lui.

"J'ai compris... Ton but c'est de me faire perdre la tête hein?"
Altan la plaqua contre lui, ayant l'impression d'avoir le corps en feu.
"Tu sais que tu y arrives très bien... Encore une fois, ça ne va pas rater."
Il l'embrassa tout en glissant ses mains dans ses vêtements.

Meridith se sentit frémir au contact de ses mains sur sa peau.
"Je me suis découvert un nouveau don après les confitures."
Elle sourit et frotta son nez contre celui d'Altan en commençant à le dévêtir.

Altan resta un bon moment occupé à faire monter le désir de son épouse, et à lui ôter ses vêtements. Il eut un sourire espiègle.
"Tu crois que je suis capable de te mettre enceinte avant la fin de l'année?"
Il lui mordilla le cou, la laissant au dessus de lui. Ses longs cheveux encadraient également le visage du jeune homme alors qu'elle était penchée sur lui. Il laissa ses mains suivre la cambrure de son dos, appréciant sa peau douce et lisse. Il sentit le frisson qui la parcourut à ce léger contact.

Meridith lui rendit son sourire espiègle.
"Je te mets au défit chevalier."
Elle fini enfin de le dévêtir, laissant tomber son pantalon haut sol.

"Et je le relève avec plaisir."
Altan la laissa décider de l'instant de leur union. Elle ne le fit pas trop languir. Le Chevalier se fondit en elle, décidé à lui donner toute la tendresse qu'il pouvait, et également de mettre toutes les chances de son côté pour qu'ils aient un enfant. Elle se sentirait sans doute moins seule, et il serait particulièrement heureux de devenir père.

Dehors la nuit était déjà là depuis un moment. Collée à son époux, Meridith avait fermé les yeux et respirait l'odeur d'Altan avec un sourire distrait au lèvres. Elle lui traçait quelques coeur sur le torse du bout des doigts.
"Si là tu ne m'as pas mise enceinte, c'est que je suis stérile..." annonça-t-elle sur le ton de la plaisanterie.
Elle se redressa un peu sur son coude et écarta quelques mèches du visage du chevalier.
"Au faite, tu partiras quand au château? Je te verrais encore ou pas?"

"Demain au matin. Il faut que j'y sois tôt."
Altan lui caressa la joue.
"Donc si tu dors encore, non. Mais je rentre demain soir, ce n'est pas la fin du monde."
Il lui déposa un baiser sur le front, puis lui passa doucement la main sur le ventre.
"Curieux de savoir si ça a marché."

"Alors je dormirais après que tu sois partit."
Elle posa sa joue sur son épaules et croisa sa jambe avec la sienne.
"Au faite, tu ne m'as jamais dit ce que tu fais de tes journées là haut."

Altan fixa le plafond, se remémorant de quoi étaient constituées ses journées.
"Globalement, ce sont des recherches et des entraînements. Parfois des petites missions dans le coin."
Il regarda à nouveau son épouse.
"J'aide aussi mes frères d'armes qui ont des Ecuyers."

"Des écuyers?"
Elle se redressa un peu surprise.
"Tu n'en a pas toi?"

"Non, parce que je suis venu plus tard."
Altan se redressa sur un coude.
"Estime-toi heureuse, sinon nous n'aurions pas pu nous marier."
Il lui déposa un baiser sur l'épaule.

"Alors c'est mieux comme ça."
Elle reposa sa tête sur le torse d'Altan et ferma les yeux. Cependant lorsque son ventre gronda elle sursauta.
"Oups... Je crois bien que je ferais mieux d'avaler quelque chose."
Elle se leva et enfila une robe de chambre sur les épaules.
"Attends moi là, je reviens."
Elle descendit rapidement dans la cuisine ou elle prit un pot de confiture à la framboise fraîchement faite et deux cuillères avant de remonter.
"J'ai apporter le ravitaillement si tu en veux."

"Je ne suis pas contre."
Altan la prit sur ses genoux quand elle posa le plateau près du lit. Il lui mordilla le cou avec amour tout en souriant.
"On a vraiment un petit nid d'amour là..."
Il se servit un morceau de pain.