Après le mariage [Neutre, privé Meridith]

"Ca change de notre vie d'avant."
Elle se laissa un peu aller contre lui en lui déposant un baiser dans le cou. Dans un 'ploc' Meridith ouvrit le pot de confiture et y trempa sa cuillère avant de le confier à Altan pour qu'il s'en mette sur son pain. Plus gourmande que lui, elle préférait manger la confiture à la cuillère plutôt que de la tartiner.
"Tu crois que le roi d'Emeraude apprécierait mes confitures comme le roi de Fal?"

"Probablement. Je pourrais aussi en ramener à mes frères d'armes pour te faire connaître."
Altan tartina son pain, puis rendit la cuiller à son épouse. La confiture était délicieuse. Comme toujours.
"Je crois que j'ai vraiment bien fait de t'épouser. Je ne pouvais pas rêver meilleure compagne. Et en plus de ça, douée à la cuisine."
Il sourit d'un air amusé et fourra son nez dans le cou de la jeune femme.

Meridith rit franchement.
"Arrêtes!! Tu vas me couvrir de confiture!!"
La jeune femme se crispa un peu sous la chatouille puis attira la bouche de son compagnon vers la sienne avant de l'embrasser langoureusement.
"Tu sens la framboise... J'adore ça.''

"J'ai de plus en plus l'impression de devenir une friandise pour toi."
Altan éclata de rire, puis il lui caressa doucement le ventre tout en mangeant. Il la sentit frémir.
"Quoi, tu ne crois quand même pas que j'allais te laisser t'en tirer à si bon compte?"
Il lui mordilla doucement l'oreille.

Meridith prit une nouvelle cuillère de confiture qu'elle savoura tandis que Altan lui baissa le cou.
"Je te verrais bien comme un bon gâteau à la crème avec des mûres. Oh tiens j'en ferais pour demain soir en désert."
Elle se tourna vers Altan et lui étala un peu de confiture au coin de la lèvre qu'elle lécha.
"Qu'en penses-tu?"

"Avec joie."
Altan continua à la câliner. Quand il eut fini de manger, il résolut de l'embêter un peu. En la titillant par exemple.
"J'ai bien envie de t'embêter un peu..."
Il remonta doucement sa main du ventre de sa compagne à sa poitrine. Il la gardait sur ses genoux, ayant dans l'idée de la rendre folle.

Meridith continua pour l'instant de manger sa confiture.
"Et si je n'en ai pas envie?"

"Je me dis que j'arriverai à percer tes défenses en persévérant."
Altan posa son menton sur l'épaule de sa compagne.
"Tu sais qu'on peut combiner repas et câlins? La confiture, ça offre d'intéressantes perspectives."
Il regarda ailleurs avec un léger sourire.

Meridith pencha la tête sur le côté, plus intéressée à présent.
"Vraiment? Montres-moi cela."
Elle rouvrit le pot de confiture qu'elle lui donna curieuse de voir la suite des choses.

Altan leva les yeux au ciel en souriant.
"Tu vas vraiment me prendre pour une friandise après ça..."
Il ouvrit le pot, et se tartina de confiture à un ou deux endroits stratégiques.
"J'espère que tu as faim... Ca colle en plus."

Meridith éclata de rire.
"Et demain je te tartine de crème avec mon gâteau!"
Elle l'embrassa goulument, comme une douceur avant de descendre le long de son torse pour arriver enfin à la confiture.

Altan posa le pot de confiture sur la table de nuit, et se laissa faire. Il se laissa tomber en arrière, les yeux clos, en savourant l'instant.
"En fait, il suffit de te motiver en trouvant les bons arguments..."
Il lui passa la main dans les cheveux en se mordant la lèvre.
"Et ça te motive vraiment bien."

Meridith releva la tête avec un sourire en coin.
"J'y peux rien si je suis gourmande."
Puis elle continua sa tâche. Une fois tout la confiture mangé, la jeune femme se redressa avec un large sourire.
"J'ai tout mangé!"

Altan desserra les dents.
"T'as du bol que j'en n'aie pas rajouté une couche..."
Il l'attira sur lui avec un regard suppliant.
"On peut continuer maintenant qu'on est en si bon chemin?"

Meridith se pencha sur lui le fixant d'un regard emplit de désir.
"Mmmmmh... Je dirais que ... non."
Elle lui vola un petit baiser et se redressa, débarrassant tous sur le lit et le posant sur le plateau avant de le ramener à la cuisine.

Altan poussa un long soupir. Il s'était bien fait avoir. Il se leva et la suivit.
"C'est sadique de me laisser sur ma faim comme ça."
Il avait ses vêtements dans les bras, faussement bougon.
"A ce tarif là, je rentre dès maintenant, je n'attends pas le matin."

Meridith s'immobilisa en entendant qu'il voulait partir sur le champs. Rapidement elle posa son plateau et alla se plaquer à la porte d'entrée, toujours dévêtue, pour l'empêcher de quitter la maison.
"Hors de question!"

"Pourquoi? De toute façon, on me torture ici."
Altan eut un sourire amusé, et croisa les bras. Grâce à son pouvoir de lévitation, il la décolla de la porte et l'écarta de plusieurs mètres. Puis, il alla ouvrir la porte.
"Ton époux est un Chevalier, mon amour. Tu as tendance à l'oublier."
Bien entendu, il n'avait pas l'intention de partir tout de suite. Mais cela pouvait leur permettre de s'amuser un peu.

Une fois de nouveau à terre, Meridith courut le rattraper et le tira en arrière par le bras. Elle referma la porte d'un coup de pied.
"Tu n'iras nul part sans mon consentement Altan d'Emeraude! C'est un ordre de ton épouse!"

"Ah oui?"
Altan eut un sourire amusé et la plaqua à la porte en la tenant par la taille.
"Rappelle-moi juste qui commande ici..."
Il lui mordilla le cou d'un air espiègle.

Meridith ne faillit pas. Elle resta ferme.
"Celle qui va passer le plus de temps ici, celle qui va faire le ménage, cuisiner, s'occuper des animaux et se languie de m'abscence de son époux, c'est à dire moi."

Altan s'éloigna avec un faux soupir.
"Alors je n'aurai vraiment d'autorité nulle part en ce bas monde..."
Il lui jeta un regard espiègle par dessus son épaule.
"Dis-moi, tu comptes aussi barricader les fenêtres pour m'empêcher de sortir?"
Il partit immédiatement en courant en direction de la chambre.

"Non! Altan! Tu pars maintenant, ne reviens plus avant trois jours."
Elle couru dans la chambre pour le rattraper bien qu'il était plus rapide qu'elle.

"Pourquoi ça?"
Altan se jeta dans les draps. Après tout, si elle ne voulait pas, il n'allait pas la forcer. Il était simplement resté sur sa faim.
"Ca va, j'ai compris. Mais je sens que je vais finir par me trouver une femme qui appréciera mes attentions à leur juste valeur, sans me renvoyer brusquement."
Il eut un petit sourire. Naturellement, c'était une blague.

Meridith soupira en le voyant allongé dans les draps. Elle avait déjà peur qu'il parte par la fenêtre. Soulagée, elle alla ranger les affaires dans la cuisine puis revint dans la chambre. Une fois allongé à côté de lui, elle lui lança un regard taquin.
"Tu ne trouveras aucune autre femme qui voudra de toi."
Se rappelant les regards envieux des autres femmes la première fois qu'il était allez au village, elle se dit que finalement si, il trouverait facilement en faite.
"Non, en faite le truc c'est que je t'empêcherais de trouver une autre que moi."