Débattre [Neutre, privé Nymphadora]

Plus en rogne contre Erwan, Nymphadora lui dessina de petits coeurs sur son torse. Elle lui adressa un petit sourire amoureux.
"Tu t'en sors relativement bien pour l'instant. Quoi que j'aimerais bien en avoir un deuxième... Mais c'est pas le moment d'en parler."
Elle lui vola un baiser du bout des lèvres.
"Je sais que tu es en rogne contre eux, mais toi et moi pouvont comprendre mieux que personne se qu'ils doivent ressentir actuellement. Tu peux pas essayer de négocier quelque chose? Maïwen est totalement perdue, elle ne sait pas quoi faire du bébé."

"Je le sais. Et je comprends ce qu'elle peut ressentir. Je ne suis pas insensible."
Erwan referma ses bras autour de son épouse, lui caressant le cou du bout des lèvres.
"J'ai l'impression de nous revoir quand on a su que tu attendais Léo. Sauf qu'ils sont bien plus coincés que nous. J'aimerais pouvoir faire quelque chose, mais vu ma place, je ne peux pas. Je suis obligé de sévir."

Nymphadora glissa ses mains dans les cheveux d'Erwan et plongea son regard dans celui de son époux malgré l'obscurité.
"Je sais bien mais, si elle place le bébé?"
C'était une hypothèse que Nymphadora n'appréciait pas trop, mais il ne dépendait pas de son futur, mais de celui de Maïwen.

"Si elle place le bébé, ça veut dire qu'elle porte la grossesse à terme. Dans ce cas, ça veut aussi dire quelques mois d'inactivité, et du retard dans sa formation. Ainsi que du manquement à la plupart de ses obligations."
Erwan soupira.
"C'est un casse-tête. D'un autre côté, on ne peut pas l'obliger à avorter. Mais je doute qu'Abnar sera aussi clément que moi, ou éventuellement le Roi."
Il fourra son visage dans le cou de son épouse.

Nymphadora baissa le regard déçue. Elle releva la tête lorsqu'elle entendit la porte de leur chambre s'ouvrir tout doucement. Surprise, elle regarda Erwan en fronçant les sourcils. Mais quand elle entendit de petits s'approcher de leur lit, elle comprit. Encore au pied du lit, Léo venait de monter sur le grand lit et crapahutait jusqu'à être à hauteur de ses parents. Il tenait dans ses bras sa peluche et parlait d'une petite voix.
"Je peux dormir avec vous? Il y a un monstre sous mon lit."

Erwan sourit.
"Un monstre? Et tu ne lui a pas dit que tu avais les plus grands Chevaliers actuels comme parents?"
Le Chevalier souleva la couverture pour que le petit garçon puisse s'y glisser. Il se demanda un moment si le fait que son épouse et lui soient totalement nus gêne leur fils. Mais au final, sans doute pas.

Nymphadora laissa Léo se mettre à l'aise entre eux deux et lui déposa un baiser avant qu'il ne ferme les yeux. Elle le regarda dormir paisiblement, se disant qu'elle avait de la chance d'avoir eu Léo. Elle passa une main dans ses cheveux ébouriffés noir avec un petit sourire.
"Qu'il est beau notre bébé quand il dort. Je crois que c'est bien l'un des seuls moment où on peut le contempler au calme."

Erwan eut un petit rire.
"Ca, il n'y a pas à discuter."
Il caressa doucement le dos de son fils, à l'aise et en sécurité entre eux. D'ici deux ans, ils pourraient se consacrer pleinement à lui faire un frère ou une soeur.
"Dans deux ans, on pourra peut-être lui faire un petit frère ou une petite soeur pour qu'il puisse s'occuper un peu."

Nymphadora sourit en reposant sa tête sur l'oreiller.
"C'est plutôt moi qui vais m'en occuper."
Elle releva la couverture sur Léo.
"Mais je ne dirais pas non pour une petite fille. Comme ça on en aura un de chaque."

Erwan passa ses bras par-dessus leur fils endormi, et les referma autour de la taille de son épouse.
"Pourquoi pas? En espérant qu'elle, si c'est une fille, soit moins énergique que son frère."
Il se redressa pour déposer un baiser sur l'épaule nue de Nymphadora.
"On aura tout le temps d'y penser dans deux ans."

Nymphadora acquiesça en fermant les yeux. Elle était bien plus que fatiguée à passer ses journée à regarder après Léo et avec cette histoire concernant son Ecuyer.
"Il est temps maintenant pour nous de dormir, tu ne crois pas?"

"Si, je crois aussi."
Erwan se recoucha, non sans un dernier baiser pour son épouse.
"Bonne nuit."
Il regarda Léo se blottir inconsciemment contre son torse en dormant. Cela lui tira un sourire avant qu'il ne ferme les yeux.