Voyage diplomatique [Neutre, Privé Eireen]

Eireen avait littéralement bu ses paroles. Elle hocha la tête d'un air impressionné.
"C'est fascinant..."
Elle sourit, et se commanda une boisson fraîche. Un alcool local, à base de menthe et autres plantes.
"Il y a encore tellement de choses qui nous sont inconnues..."
Elle soupira.
"Je suis destinée à rester dans le commerce, ou plutôt, à tenir un ménage. Mais ce que j'aimerais, c'est devenir chroniqueuse."

Kadaj lui adressa un sourire un peu triste. Il aurait aimé plus que tout avoir quelqu'un avec qui partager sa vie. Djin, ou quelqu'un comme elle aimait vivre et profitait de la vie. Il but une gorgée d'eau qu'on lui apporta.
"Il n'y a pas moyens que vous le deveniez? Je ne vois pas vraiment ce qui vous empêche de vivre comme vous le voulez."

Eireen eut un sourire ironique.
"La famille. Les parents, et les devoirs que j'ai..."
Elle tapota la surface en bois de la table du bout des doigts.
"Ici, on a des obligations strictes. Je ne sais pas ce qu'il en est chez vous."

"Chez nous aussi. Mais je veux dire que vous êtes jeune et avez la vie devant vous."
Il fini son verre qu'il reposa de son sur la table.
"On a qu'une vie. C'est bête de ne pas en profiter le plus possible."
C'était Djin qui le lui avait dit il y a longtemps. Jamais il ne l'oublierait.

"Vous avez sans doute raison."
Eireen eut un sourire.
"Un jour peut-être, qui sait..."
*Il faudrait déjà que j'échappe à cet idiot qui me sert de mari...*

Kadaj acquiesça lentement du chef. Il repensait à son désert. Le sable lui manquait. Il prit sa bourse et prit quelques pièces qui servieraient à payer sa boisson ainsi que celle de sa jeune amie.
"Bon, je vais devoir y aller. Pardonnez-moi encore."
Il se leva et remit sa cape sur ses épaules.
"J'espère que votre destinée sera celle que vous espérez et non celle que l'on vous impose."

Eireen opina.
"J'espère aussi."
Elle lui adressa un sourire.
"Peut-être qu'un jour nos routes se recroiseront."

Kadaj acquiesça.
"Peut être bien un jour."
Il eut un petit sourire en coin.
"Si un jour vous prenez la route du désert n'hésitez pas à venir faire un tour à la cité."
Il la salua encore une dernière fois puis s'en fut retrouver ses hommes.