Lettre de menaces [Neutre, privé Aléa]

Chess lui lança un coup d'oeil en coin.
"A ta place, j'éviterai de trop le secouer. Et il ne tiendra pas longtemps assis, même avec ton soutien."
On voyait qu'il avait de l'expérience.
"Il n'arrive pas à tenir sa tête droite. Ca va mettre un long moment. Quand il est aussi petit, mieux vaut le garder coucher, et surtout, toujours avoir un support pour sa tête."

Aléa s'éxécuta immédiatement. Elle voulait bien faire, mais certains de ses gestes étaient encore flous, et elle fesait des erreurs que Chess lui signalait.
"Excuse moi. Je vais faire plus attention."
Elle reposa le bébé en position couché et se leva.
"Je vais m'occuper un peu de lui. Je débarasserai la table, ne vous en faites pas."
Elle quitta finalement la pièce et regardant le bébé avec un sourire triste.
"On va pas être séparé... Hein, mon bébé."
Elle frotta doucement le bout de son nez contre la joue du nourrisson. Cette histoire lui fesait peur. Finalement, elle s'allongea dans le lit, sur le côté et donna sa téter au nourrisson en position couché. La bébé mangea un peu, mais s'amusa surtout à tétouiller un peu le sein de sa mère. Elle passa doucement sa main dans les cheveux du bébé. Un tas de questions se bousculaient dans sa tête.
"Je ne veux pas vous quitter mon ange."

Chess débarrassa la table. Cette histoire de lettre le préoccupait. Il devait trouver un moyen sûr de s'assurer que sa compagne reste auprès de lui. Surtout qu'ils avaient un fils tous les deux, à présent. Que deviendrait Raphaël sans sa mère? Et si jamais il était emmené avec elle? Et aussi, qu'est-ce que lui, le brave soldat, deviendrait sans celle qui réchauffait son coeur? Il avait l'air préoccupé, et les enfants le virent bien. Aussi, ils finirent leur repas en silence, et débarrassèrent leurs places.

Raphaël avait finit par s'endormir au sein. Aléa l'avait gardé près elle et avait posé sa tête sur l'oreillé. ELle appréciait la simple présence du nourrisson contre elle. Finalement, elle ferma les yeux pour réfléchir un peu plus.