Surprise [Neutre, privé Akéna]

Après leur mission à succès, les deux assassins eurent encore plusieurs missions en commun dans les mois qui suivirent. Une affection réciproque s'installa, et on pouvait même parler d'une certaine amitié, même si Sothe restait parfois réservé ou dominateur. Ils étaient tous deux dans une auberge du Royaume de Fal, chaud et sablonneux. Ils venaient de finir une mission, et n'étaient pas pressés de rentrer.

Une fois le cliché du jeune bon à rien, Akéna et Sothe c'était rapproché. Après leur mission, Ils restèrent à cheval et se promenèrent un moment en parlant de leur prochaine cible. Cependant, des nuages noirs vinrent envahir le ciel et presque instantanemment, du vent et de la pluie se firent sentir. En quelques minutes, les deux hommes ainsi que leurs montures furent trempé jusqu'aux os.

"Bon sang, quel temps."
Sothe regarda son compagnon.
"Je crois qu'on devrait rentrer vite. L'orage s'annonce violent."
Il soupira.
"Pour le peu qu'il y a dans cette région... Il faut que ce soit pour nous."

"Allons y."
Les chevaux prirent le galop sur le chemin du retour. La température extremement douce n'empéchait pas de tomber malade, surtout avec le ventviolent qui soufflait. Ils laissèrent les chevaux aux bons soins du parfrenier et montèrent.
"Je crois qu'on a pas le choix. On va se changer... Et surtout se sécher."
Akéna prit la direction de sa chambre, juste à côté de celle de Sothe.
"On se rejoind en bas après ? Ou je toque à ta porte ?"

"Je viendrai voir où tu en es."
Sothe eut un sourire amusé.
"Parfois, tu mets tellement de temps à te préparer qu'on dirait une femme."
Il frissonna. Il n'avait pas chaud, et se sentait dégoulinant.

Akéna fit une petite tape amicale sur l'épaule de Sothe.
"Qu'est ce que tu vas pas chercher comme bétise..."
Elle eut un petit rire et la quitta finalement. Elle ferma la porte et tourna la clef avant de retirer sa chemise trempée. Son bandge avait pris l'eau. Elle le garda cependant. Elle retira aussi son pantalon et l'essora ainsi que la paire de chaussette qu'elle retira lentement.

Il y avait une porte communicante entre les chambres des deux assassins. Sothe retira ses vêtements mouillés, les pendit près du poêle pour qu'ils sèchent, et se sécha lui-même avec attention. Puis, il passa des vêtements propres et se sécha bien les cheveux, avant de les nouer en queue de cheval.
"Hum... Finalement non."
Après avoir hésité, il les laissa pendre à nouveau librement.

Akéna se sécha rapidement le corps, et enleva sa perruque completement trempée. Elle la posa près du poele. Ses longs cheveux blonds avaient enfin le droit de voir l'extérieur. C'était tellement rare. Akéna s'était rapprochée du poele et commença à se sécher les cheveux. Ensuite, elle s'attaquerait à sa bande cache poitrine.
*Ils commencent à devenir longs...*

Sothe était couché dans son lit, yeux clos. Il patientait. Il n'avait pas envie de rentrer pour le moment. Mais ils ne traîneraient pas. Il commença à se dire que son compagnon prenait du temps. Lui-même avait déjà fini depuis un moment, même avec ses cheveux longs. Avec un soupir, il se redressa. Il lui laisserait encore un peu de temps. Il était plus lent que lui.

*Avec tout mon déguisement, je mets vraiment du temps. Il a raison.*
Akéna retira la caleçon qu'elle portait avant de se secher et de nouer la serviette sur le bas de son corps nu. Elle défit la bande de tissu autour de sa poitrine, la libérant. Elle prit une serviette et commença à se sécher. La bande de tissu était détrempée, il lui en fallait une autre. Aussi, tout en se séchant, elle alla pret de la porte de communication où elle avait mis ses affaires. Elle se mit à chercher la bande, simplement habillée de sa serviette à la taille. De toute façon, elle était seule dans sa chambre, aucun souci.
"Où est ce qu'elle est passée ?"

Lassé, Sothe décida de voir ce que fichait son ami. Il eut l'idée de lui jouer un tour. Il allait l'espionner par la serrure de la porte, puis la crocheter et entrer par surprise pour lui faire peur. Mais quand il colla son oeil au petit trou, il eut la surprise de sa vie. Akeno avait disparu, laissant la place à une femme des plus attirantes, la bouche entrouverte, il s'attarda sur ses formes nues, sa poitrine parfaite.
*Bon sang...*

Akéna trouva finalement la bande après quelques minutes. Elle commença à la renouer, montrant ainsi parfaitement à Sothe, de l'autre côté, sa ruse. Elle devait serrer frot la bande pour que sa poitrine soit invvisible. C'était désagréable, mais indispenssable. Elle enfila une chemise qu'elle garda entre ouverte, et défit la serviette autour de sa taille avant de la laisser tomber au sol et d'enfiler un caleçon sec. Elle sortit une nouvelle paire de chaussettes et la glissa à l'intérieur du caleçon, donnant l'illusion parfaite d'un appareil reproducteur masculin. Elle enfila un nouveau pantalon, ferma sa chemise, et finalement, s'attaqua à ses cheveux qu'elle remit rapidement à l'intérieur de la perruque à peine humide. Elle avait l'habitude de ces gestes. Maintenant qu'elle était prête, elle attendait Sothe qui ne tarderait surment pas.

Sothe, de l'autre côté, avait tout suivi. Il se traita d'idiot de n'avoir rien remarqué. Il sentait son coeur pulser comme jamais, et un désir immense l'envahir. Il était tout de même étonné de l'ampleur de sa réaction. Aussi, il prit une décision audacieuse, afin de satisfaire son envie. Il crocheta la serrure et entra, un sourire aux lèvres, surprenant un peu la jeune femme.
"Quand même..."
Il referma la porte.
"Je suis venu voir où tu en étais, et je vois que je tombe bien. Tu as fini."
Il l'observa.
"Je peux te demander quelque chose?"

Akéna fronça un peu les sourcils.
"Ca t'amuse de rentrer sans toquer ?"
il aurait put la voir, elle se calma un peu, Ce n'était 'pas' le cas. Elle lui adressa un sourire.
"Va y, je t'écoute."

"As-tu déjà couché avec un homme?"
Sothe eut un sourire amusé. Maintenant qu'il savait qu'elle n'était pas ce qu'elle semblait, il allait pouvoir utiliser son expérience pour la faire tomber dans ses bras. Pour le moment, il ne prêtait attention qu'à son désir, et non au sentiment inconnu qui le tiraillait, et qui était en réalité un coup de foudre. Il s'approcha.
"Si non, ça te dirait d'essayer?"

Akéna se redressa devant lui.
"Qu'est ce que tu racontes ? T'as bu ou quoi ?"
Voyant qu'il semblait sérieux, elle fronça les sourcils.
"J'ai aucune envie de coucher avec un homme, et surment pas avec toi."

"Ca n'a rien de sale tu sais."
Sothe haussa les épaules.
"Ca ne changera rien à notre relation non plus."
Il avait anticipé sa réponse. Cette fois, il passa son bras autour de sa taille.
"Je t'assure que c'est quelque chose de très intéressant."

Akéna regarda le bras de Sothe et finalement, le repoussa d'une main sur le torse.
"Sale ou pas, je veux pas coucher avec toi."
Elle lui lança un regard noir.
"Garde tes désirs pour le prochain bordel où tu iras."

Sothe lui lança un regard espiègle.
"Qu'est-ce qui te dit que je te laisse le choix?"
Il la poussa sur le lit. Puis, il s'assit sur ses hanches, de sorte à ce qu'elle ne puisse pas se dérober, mais sans l'écraser.
"Ferme donc les yeux et laisse-toi faire."
Il lui tint les poignets.

Akéna commença à se tordre sous Sothe pour essayer de se défaire de lui. Mais elle n'avait pas sa force.
"Sothe, c'est pas drole ! Lache moi immédiatement !"
Elle secoua ses jambes et lui envoya un petit coup de genoux dans le dos. Elle ne voulait pas lui faire mal, mais qu'il la lâche. Elle ne voulait pas qu'il sache pour elle.

"Tiens tiens..."
Sothe lui lança un regard aigu.
"Quelle réaction dis-moi..."
Il pencha un peu la tête.
"Ton entrejambe laisse à désirer, on va te motiver un peu."
Il lui ouvrit la chemise, et tomba rapidement sur les bandages.
"Tu ne m'avais pas dit que tu étais blessé..."
Il commença à les défaire avec lenteur et douceur, s'impatientant en sachant ce qu'il allait découvrir. D'une main, il lui maintenait fermement les poignets.

*Merde !*
Akéna se débattait dans tout les sens. Elle n'arrivait rien à faire, Sothe était bien trop fort pour elle.
"Déguage Sothe ! Ne me touche pas !"
Elle commençait à paniquer completement. Aussi elle lui envoyaa un mauvais coup de genoux dans le dos, juste sur la colonne. Il l'avait sans aucun doute sentit passé, vu qu'il lacha ses poignets. Ce qu'Akéna n'avait pas prévu, c'est qu'il se retrouverait la tête juste au dessus de la sienne.

Sothe avait senti le coup passer. Néanmoins, il se ressaisit.
"Ce n'était pas très gentil..."
Il se redressa, le dos un peu douloureux, et acheva de lui enlever le bandage, laissant enfin sa poitrine libre. Il fit à peine mine d'être surpris.
"Surprise de la soirée. Akeno est une femme..."
Il planta son regard dans celui de la jeune femme en frissonnant.

Akéna ouvrit de grands yeux. Il n'était pas surpris. Comment savait-il ?
"Depuis quand ?"
Elle fronça les sourcils et n'hésita pas à envoyer une belle giffle à Sothe, qui ne retenait plus ses poignets.
"C'est bon t'es content ? Alors lache moi maintenant !"

Sothe était un peu surpris, mais pas des masses dans le fond. Il la regarda sans rien dire, puis se pencha sur elle et déposa ses lèvres sur les siennes pour l'embrasser avec une douceur sensuelle, yeux clos. D'une main, il lui retira sa perruque, et de l'autre, il glissa doucement les doigts dans son sous vêtement et en retira le leurre.