Coup dur [Neutre, privé Lila et Telia]

"Ewald, ton véritable amour, ce n'est pas moi. tu te laisses porter par des sentiments faux, meme si ils paraissent vraix."
Lila n'avança pas.
"Je ne t'avais jamais vu comme ça. Et je n'ai aucune envie de te féliciter. Tu as été odieux et abjecte !"
La jeune femme si douce d'habitude commença à hausser le ton.
"Rose est ta fille, autant que Clément, pas une simple batarde ! Comment peux tu dire ds choes pareilles ?! C'est de ta faute si Telia est dans cet état. Elle ne mérite pas ça. Elle est épuisée et tu refuses de l'aider. Elle ne te demande pas grand chose, juste un peu de gratittude."

Ewald détourna le regard.
"Rose n'est pas ma fille. Je l'ai à peine connue, elle a été élevée loin de moi. En d'autres circonstances, peut-être."
Il laissa les bras retomber le long de son corps.
"Je veux juste te revoir. Si le seul moyen pour ça est de mal agir, je le ferai avec plaisir. Et si elle me quitte, grand bien lui en fasse. Au moins, je pourrais me libérer de ce monde sans regrets."

"Ewald ! Par les dieux ! Arrete de vouloir me rejoindre. Ta place est ici."
Lila soupira.
"Quoi qu'elle dise, et qoi qu'elle fase, Telia ne te laissera pas seul. Elle sait très bien que tu veux me rejoindre. Elle l'a compris depuis longtemps."
L'image de Telia apparut près de la jeune femme. Elle avait les joues un peu creuses, et une larme au coin de l'oeil.
"Elle s'occupe de sa fille parce que tu ne la concidères plus comme telle. Tu calmes Clément, mais c'est Telia qui le change, lui donne à manger, se reveille la nuit. Elle ouvre les yeux une quinzaine de fois par nuit pour vérifier que tu es toujours là, et bien vivant. Et en plus de ça, elle porte un nouvel enfant. Votre enfant. Et il utilise l'enrgie de sa ère pour se developper. Elle veut simplement que tu comprènes qu'elle ne fait pas rien pour toi. Elle ne te demande même pas d'aide, juste un soutien moral, en sachant que c'est dur pour toi."

Ewald adressa à peine un regard à l'image de Telia.
"Les hommes désirent toujours le plus inaccessible."
Il s'approcha un peu de Lila.
"Comment dois-je te dire que je ne veux pas être le père de ce bébé? C'est un accident de plus. Que tu le veuilles ou non, c'est un bâtard, un de plus. Je ne suis bon qu'à ça, faire des bâtards, encore et encore..."

"Tu ne vas donc même pas m'écouter moi ?"
Elle lui posa une main délicatement sur le coeur.
"Je voudrais que cette plaie se referme. J'en viens à regretter ma mort car tu délaisses completement Telia. J'ai fait ça pour toi, pour vous. Rose est ta fille. Je veux que tu la traites comme telle."
Lila eut un petit sourire.
"tu as toujours dit que tu allais rejoindre Telia et votre fille. Rose n'a rien fait pour mériter que tu l'aimes puis qu'ensuite, tu la dénigres !"

"Je n'en peux plus Lila."
Ewald posa sa main sur la sienne.
"Te tuer n'était pas une solution! Au contraire!"
Il serra un peu la main.
"Si on en est arrivés là, c'est entièrement de la faute de Telia. Si elle se tue pour se faire pardonner, c'est dans l'ordre des choses."

"Ce n'est pas la solution Ewald."
Lila le prit dans ses bras.
"J'ai fait de toi tout ce que tu n'étais pas. Tu es devenu méchant Ewald. Tu brises le coeur de Telia. Si je suis morte, elle n'en ai pas responssable. Elle n'a jamais voulu ma mort, même si elle a été jalouse."
Elle resserra son étreinte sur lui.
"S'il te plait, redeviens celui que tu étais..."

"Si elle n'en est pas responsable, qui alors?"
Ewald la serra contre lui.
"Si elle n'était pas réapparue dans ma vie, on vivrait encore heureux ensemble."
Il ferma les yeux.
"Même Gaïa déprime!"

"tout est de ma faute. Pardonne moi."
le corps de Lila n'avait plus de chaleur. Elle disparaissaait malheureusement à nouveau, en s'évaporant lentement.
"Je repars Ewald... Prends soin de toi et de Telia. Je t'en prie, ne la laisse pas seule, aide la un peu au moins. Elle a tellement d'amour à te donner. Mais elle n'ose plus t'approcher, elle respecte ton intimité."
Elle se recula un peu pour le regarder.
"Occupe toi bien de tes enfants..."
Elle ferma les yeux et disparut dans une legère brise. Rose venait d'ouvrir la porte, son doudou à la main. Elle regarda Ewald qui était reveillé.
"J'ai fait un cauchemard papa..."