Les problèmes commencent [neutre, privé Maes]

Méline se serra un peu plus contre lui.
"On sera en sécurité dans la maison... Mais on ne peut pas risquer plus longtemps la vie de notre fille."
La jeune femme posa un baiser dans le dos de Maes.
"Je t'aime..."

"Moi aussi."
Maes frissonna.
"Plus ça va, et plus j'ai envie de te clouer au lit."
Il eut un petit sourire.
"Allez, va. Arrête de paniquer. Ca ira."

"J'espère que ça ira."
Méline le relacha avec un sourire un peu triste.
"Je crois que je n'ai pas la tête à ça pour le moment..."
Elle lui posa un baiser sur la joue.
"Quand on sera chez nous avec une Lana en forme, ça ira mieux."

Quelques jours plus tard, la petite semblait aller un peu mieux. Elle réveilla ses parents en pleurant toujours faiblement, mais avec insistance.
"Tiens, Lana pleure..."
Maes se redressa sur un coude, et baîlla. Pour le moment, ils n'avaient encore vu aucune amélioration de son état. Il regarda par la fenêtre. La pluie avait enfin cessé.
"Amour, la petite pleure."

Méline ouvrit péniblement les yeux et se leva pour aller chercher la petit qui avait un berceau. Elle ouvrit ses langes, mais il n'y avait presque rien. La petite ouvrit ses beaux yeux bleus pour regarder sa mère. finalement, Méline la mit au sein, et la petite mangea d'elle même.
"Elle mange..."
La jeune mère ne put retenir un sourire. Elle lui posa un baiser sur le front et fut agréablement surprise.
"Sa fièvre a bien baissé !"

Maes eut un sourire encore un peu endormi.
"C'est parfait!"
Il mit la main devant la bouche en laissant échapper un autre bâillement.
"Je t'avais dit qu'elle s'en sortirait."

"Oui, c'est une battante."
Méline regardait Lana en souriant.
"Ca va aller maintenant."
La jeune femme laissa finir la petite qui se rendormit, la nuit n'était pas terminée. Elle alla ensuite se coller tout contre Maes, lui tirant un frisson car son corps était plus froid que le sien.
"Je suis heureuse."
Elle fourra son visage dans le cou de son aimé.

"Il y a de quoi."
Maes lui déroba un baiser.
"Et puis, on va pouvoir continuer notre route maintenant. Le temps s'améliore, et la petite va mieux."
Il ferma les yeux.
"Elle a beaucoup mangé?"

"Oui, mieux que les autres jours en tout cas."
Méline hésita un peu.
"On devrait attendre encore un peu avant de reprendre la route..."
Elle caressa doucement le torse et le ventre finement musclé de son amant.
"Ne courir aucun risque."

Maes eut un léger sourire et lui attrapa la main.
"Tu es en train de réveiller mes désirs là..."
Il se colla tout contre elle, afin qu'elle le sente.
"Là, tu vois?"

Méline lui adressa un sourire.
"Ca me fait plaisir."
Elle se colla contre lui et l'embrassa doucement.
"Peut être que ça serait possible."
Elle savait qu'il en avait envi depuis un moment déjà. La jeune femme laissa ses lèvres courir en simple effleurement sur le torse de son aimé.

"Tu en as envie?"
Maes emprisonna un moment ses lèvres dans les siennes, puis il la relâcha, fiévreux. Il parlait bas, tout près de son visage.
"Il faudra faire attention à ne pas gêner Lana..."
Il s'était un peu redressé sur ses bras, afin de la toiser.

Méline le regarda avec un tendre sourire.
"Oui, j'en ai envi."
Elle se redressa un peu et l'embrassa à nouveau.
"Je sais que tu en as envie depuis longtemps."
Elle plongea son regard dans le sien.

Maes s'employa donc à la combler. Il se montra un peu empressé, mais il n'avait pas pu goûter à son corps depuis trop longtemps. Ils passèrent tous deux un moment très intense. Ils parvinrent malgré tout à ne pas déranger le bébé, qui s'était rendormi. De toute évidence, Méline avait pris autant de plaisir que son amant.
"Pfiouh, ça fait du bien..."

Méline garda les yeux clos avec un sourire.
"Tu es parfait."
Elle se colla contre lui comme un chaton.
"Ca faisait longtemps que je ne mettais pas senti aussi bien."
Elle rouvrit un oeil.

"Moi de même. Ca m'avait manqué."
Maes souleva le drap et jeta un coup d'oeil amusé en dessous.
"Et ce n'est pas encore tout à fait fini... Tu me fais beaucoup d'effet."
Il éclata de rire, mais à voix basse.

"Ah ce point là ?"
Elle eut un petit rire et laisa ses doigts lui prodiga quelques caresses.
"Tu ne peux pas rester comme ça."
Méline l'embrassa en se collant contre lui. Le premiere fois venant juste de se terminer, elle était encore bien humide, et elle grimpa un peu sur lui avant de les unir. Maes eut un petit râle.
"dis donc..."

Maes la regarda, un peu surpris. Il posa ses mains sur les hanches de son amante, et eut un léger sourire.
"Il n'y a pas qu'à moi que ça manquait, on dirait..."
Il se mordit la lèvre.
"Désolé, mais c'était plus fort que moi. Je n'ai pas pu retenir mon exclamation."

"C'est oublié... Lana ne s'est pas reveillé."
Mélina le regarda en souriant.
"Si après ça il te reste encore de l'energie, je change de chambre."
Elle l'embrassa en fermant les yeux. Elle laissa le soin à Maes de donner le rythme.

Maes se laissa emporter par leur nouvelle étreinte, qu'il fit durer autant qu'il le pouvait. Finalement, il resta étendu sur le matelas, haletant et les bras écartés.
"Je crois que j'ai eu ma dose... pour la nuit."
Il rit, et regarda Méline qui était encore toute chose.
"Remets-toi."

Méline resta allongé sur le torse de son amant. Elle tremblait légérement de plaisir.
"Je n'ai plus de force..."
Elle venait de chuchoter. Elle se remettait doucement.
"Je suis vraiment amoureuse de toi..."

Maes eut un sourire amusé.
"Content de l'apprendre."
Il lui déposa un léger baiser sur les lèvres.
"Et que me vaut ton amour?"

"Tout.. Tu es celui qui devait entrer dans ma vie pour ne plus en sortir. Les dieux sont avec nous."
Elle ferma les yeux sans bouger.
"Ca ne s'explique pas, tu es sans doute le plus bel homme que je n'ai jamais vu, et tu as un coeur immense."
Méline le regarda.
"Parfois, je me dis que les autres femmes vont te voler à moi."

Maes fit mine de réfléchir.
"Hum... Voir des hordes de femmes se battre pour moi... Voilà qui serait excitant."
Il eut un sourire provocateur.
"Je devrais essayer d'en séduire une ou deux."

"Maes ne dit pas ça, je suis déjà jalouse pour un rien."
Méline lui caressa doucement le torse et se laissa rouler sur le côté.
"Enfin, je t'ai partagé quand tu ne voulais plus de moi..."
Elle l'embrassa du bout des lèvres.