Les problèmes commencent [neutre, privé Maes]

"Ah bon?"
Maes se plaça au-dessus d'elle avec un sourire.
"Je ne vois pas quand."
Doucement, ses lèvres vinrent butiner la peau douce et sensible, quoiqu'un peu moite, de la gorge et des seins de Méline, qui se tendit un peu.

Méline se laissa faire avec délice. Elle caressa le flanc de son amant.
"Quand tu buvais."
Elle ne voulait pas remuer de douloureux souvenirs. aussi, elle eut un petit rire.
"Tu me chatouilles, mais ça fait du bien."

Maes eut un sourire malicieux.
"Je l'avais deviné avant que tu me le dises. Ton corps parle pour toi."
Il la parcourut encore longuement de baisers et d'effleurements sensuels, puis s'arrêta.
"Je pense que ça suffit pour ce soir."
Méline, elle, était toute chose.

Méline aquiesça en souriant.
"Oui, ça suffit, mais c'est toi qui me met dans cet état."
Elle lui posa un baiser sur le menton.
"Ca m'a manqué à moi aussi..."

Maes se laissa rouler à côté d'elle, et poussa un soupir d'aise.
"Tout ça à cause de cette petite chose qui a cru bon de se loger dans ton ventre pendant neuf mois."
Il sourit.
"Sans compter qu'elle t'a tout déchiré au passage, ce qui a encore retardé nos étreintes."
Il poussa un faux soupir consterné.
"Faites des enfants..."

"Oui, des enfants qu'on aime."
Elle se colla contre son aimé.
"On en aura d'autre quand elle aura grandi, hein ?"
Méline ne put retenir un petit rire.
"Plein plein plein d'enfants !"

Maes lui lança un regard perplexe.
"Euh... Tu es sûre d'y arriver?"
Il haussa les épaules.
"Sinon je peux aussi bien aller en faire à d'autres femmes, puis les ramener à la maison pour les élever."

Méline ne put retenir un petit rire.
"Aller, on devrait finir notre nuit. On dit des betises tout les deux."
Elle l'embrassa et ferma les yeux.
"Je t'aime."

Maes se redressa et prit un air le plus sérieux possible.
"Mais je parle sérieusement! Du moment qu'ils me ressemblent, la mère des enfants compte peu, non?"
Il eut un léger sourire amusé.
"A moins que tu ne tiennes à en porter toi-même dix coup sur coup..."

"Tu n'es pas du genre à tromper ta compagne."
Méline se retourna dans le lit et fit mine de s'éloigner de lui.
"Je ne veux pas éduquer les enfants de tes futures femmes."
Elle tira le draps sur sa tête.

"Alors je me débrouillerai tout seul."
Maes l'emprisonna dans ses bras, sous le drap.
"Mais tu as encore un petit bébé malade à charge. Tu t'en sortiras sans moi?"
Il lui mordilla sensuellement l'épaule, et il la sentit frissonner.

"J'espère. Il le faudrat bien de toute façon."
Elle eut un sourire et lui caressa la joue par dessus son épaule, sans se retourner.
"Dormons.... s'il te plait. Tout ce que tu me fais me... met toute chose."
Méline ne put retenir un petit rire.

"Je n'y peux rien. Je t'aime comme un fou. Et je me sens libre..."
Maes butina encore un moment le creux de son cou de doux baisers amoureux, puis il s'arrêta alors qu'il sentait sa virilité renaître.
"Ca suffit pour ce soir, mais je me sens insatiable..."
Il rit, puis se força à fermer les yeux.

Méline eut un soupir.
"Je crois que c'est la premiere fois que je te vois dans cet état."
Elle se retourna pour qu'ils soient face à face.
"Je suis sure que c'est parce que j'ai plus de poitrine qu'avant !"
Elle l'embrassa et se serra contre lui.
"Si tu as besoin d'un coup de main, je veux bien, mais pas plus mon coeur."

"Ca passera tout seul."
Maes bâilla, malgré lui.
"Je crois que je suis plus fatigué que je ne veux bien le croire."
Il soupira.

"Bonne nuit mon chéri."
Méline ferma les yeux et s'endormit, epuisée. Elle était heureuse d'être là, et heureuse que Lana aille un peu mieux. Cependant, ils ne devaient plus prendre de risque avec elle meme si il ne restait que 2 jours de voyage.