Un petit garçon [neutre, privé Chess]

"Tu es sûre que ça ira?"
Chess vint se coller au dos de son épouse, qui venait de passer sa nuisette. Il enfouit son visage dans ses cheveux.
"Ca fait quand même un moment que tu as des contractions... Quoique, tu n'as pas encore perdu les eaux."
Il lui déposa un baiser dans le cou.
"Tu penses que tu peux dormir un peu?"

"Oui, je vais dormir un peu."
Toujours dos à lui, elle lui passa les doigts le long de la joue.
"Il n'a pas l'air encore tout à fait décidé, malgré les contractions."
Aléa se tourna vers son époux et lui posa un tendre baiser sur les lèvres.
"Ca va aller."

"J'espère."
Chess appuya légèrement sur son ventre.
"Ton ventre est tout dur."
Il la vit grimacer.
"Quoi, tu as une gêne?"

"Comme depuis plusieurs heures mon ange."
Elle lui prit la main et l'emmena dans le lit avec elle.
"Tu es encore plus stréssé que moi."
Elle s'allongea sous les draps.
"Je te previendrai quand tu devras aller chercher la guérisseuse."

"Entendu."
Chess resta assis un moment dans le lit. Elle s'était couchée sur le côté.
"Tu sais que tu peux accoucher dans cette position. Zofia l'avait fait pour Séléna à ce qu'elle m'a raconté, parce que la petite était mal tournée, et elle a trouvé ça moins douloureux."
Il passa sa main sur son gros ventre.
"Je resterai auprès de toi."

"Si ça peut te rassurer, je n'y vois aucun inconvénient."
Elle lui adressa un sourire et tapota la place près d'elle.
"Viens t'allonger."
Lorsqu'il s'éxécuta, elle lui posa un baiser sur la joue.
"On verra comment il se présente et en fonction, ma position pour accoucher. Ne t'en fait pas."

Couché lui aussi sur le flanc, face à Aléa, Chess avait son ventre contre le sien. Il mit ses deux mains dessus et ferma les yeux.
"Quand je pense que je vais être papa pour la quatrième fois..."
Il eut un petit rire.
"Six si on compte la petite morte-née qui a coûté la vie à Zofia, et mon bâtard avec cette fille."
Il soupira. Deux souvenirs douloureux.

Aléa se mit à rire elle aussi.
"Et toi qui va dire que tu es trop vieux..."
Elle le regarda avec un sourire.
"Je vais dormir un peu, histoire d'être bien en forme. Tu devras en faire de même et ne pas trop t'inqueter pour moi."

"D'accord. Je vais essayer."
Chess eut un sourire amusé à sa première remarque.
"Que veux-tu dire par là? Que j'ai encore une virilité digne d'un étalon?"
Il rit.
"C'est vrai que je suis encore vigoureux. Mais tout ça ne me rajeunit pas."

"On pourrait facilement penser que tu as dix ans de moins."
Elle ouvrit un oeil et le regarda.
"Et tu as encore une virilité digne d'un étalon."
Ayant preque completement fait une croix sur l'écart de son époux, elle s'autorisa à continuer.
"Après avoir gouté à ton corps, on ne peut plus s'en passer."
La fée lui adressa un sourire.
"Quand je serais remise de mon accouchement, nous pourrons reprendre nos etreintes amoureuse. Avec les evenements des derniers mois, j'ai bien compris que ton entrejambe te titillé."
Elle eut un sourire coquin et posa ses mains sur la partie en question.

Chess fronça un sourcil avec un sourire amusé.
"Qu'est-ce que tu comptes faire là?"
Il posa son front contre le sien.
"Ne me titille pas trop ou je ne réponds plus de mes actes."

Aléa grimaca un peu sous une nouvelle contraction mais adressa un sourire à Chess.
"Je compte te faire un peu plaisir. Je t'ai un peu laissé seul durant ses mois de grossesse."
Effectivement, ni l'un ni l'autre ne c'était touché. Du côté de Chess, c'était compréhensible, son épouse était enceinte. Par contre, Aléa aurait très bien put y mettre du sien. Elle déposa un tendre baiser sur les lèvres de son époux et laissa ses mains se glisser à l'intérieur de son caleçon.

Chess se mordit la lèvre.
"Tu crois vraiment que c'est le moment de faire ça?"
Il se tendit un peu.
"Tu as des contractions, le bébé peut arriver n'importe quand. Tu ne crois pas que tu devrais te reposer un peu?"
En même temps, ce qu'elle lui faisait était très agréable.

"Je vais me reposer ne t'en fais pas."
Elle lui baissa un peu son caleçon et continua son travail, yeux clos, fesant mine de se reposer durant cette opératon.
"Ca te détendra un peu. Tu es beaucoup plus stréssé que moi."
Elle le sentit se tendre sous ses doigts de fée.
"C'est agréable non ?"

"Terriblement."
Chess ferma les yeux. A quoi bon lutter.
"Ne compte pas sur moi pour te toucher dans ton état."
Cependant, il plaqua ses lèvres sur les siennes et l'embrassa avec fougue.

Aléa apprécia son baiser.
"je ne te demande pas, et je ne veux pas que tu me touches."
son ventre touchait celui de son compagnon tant il était imposant.
"Apprécie... C'est tout."
La jeune femme s'occupa donc de Chess. Vers la fin, elle le sentit se tendre un peu plus.

Chess n'y tenait plus, aussi il se laissa aller. Il inspira longuement une fois la puissante vague émotionnelle passée.
"Ca m'avait manqué... Mais ce qui me manque le plus, c'est toi."
Il se redressa lentement sur un coude et grimaça.
"Chouette, y en a partout... Surtout sur toi."

Aléa eut un petit rire et le regarda en souriant.
"Ce n'est pas grave. Ca s'essuie."
Elle se retourna etprit un mouchoir sur la table de chevet. Elle s'essuya le ventre et mes mains, et elle en enleva un peu des draps aussi. En bougeant, elle en avait un peu mis sur le ventre de Chess, donc elle l'enleva.
"Voilà, ni vu ni connu."
Elle lui posa un baiser sur les lèvres et se rallongea correctement, encore aux prises de contractions.
"Cette fois, je vais dormir. Bonne nuit mon coeur."

Chess la regarda un moment et grommela.
"Je me demande comment j'ai pu prendre du plaisir dans un moment pareil."
Il se revêtit et s'étendit tout contre elle, une main sur son ventre.
"Je vais me faire vigilant. Et comme ça, je sens aussi tes contractions."

"Chess !? tu ne vas pas m'en vouloir maintenant quand même ? Je suis contente que tu aies prit du plaisir. je ne suis pas mourrante."
Elle ferma les yeux, décidée à ne plus les rouvrir.
"je te previendrai quand tu devras aller la chercher. Dormons s'il te plait."

Chess finit par s'endormir, et ne fut réveillé que bien plus tard dans la nuit. C'était encore de longues heures avant l'aube, mais visiblement, Aléa n'allait pas bien du tout. Elle avait la mâchoire serrée, les mains crispées sur son ventre, et elle semblait déjà souffrir.
"Qu'est- ce qu'il y a? Où ça en est?"
Il se redressa, commençant à stresser.

"J'ai..."
Aléa répondit à une contraction qui l'empecha de parler.
"J'ai perdu les eaux, Chess."
Elle le regarda, pas très rassurée.
"Je dois... Déjà pousser. Il arrive."
Elle prit la main de Chess dans la sienne. Cette fois, c'est elle qui paniquait. Elle avait subitement perdu les eaux, et maintenant que le travail était en cours, sas guérisseuse, elle redoutait la suite.

"Comment ça tu dois déjà pousser?"
Chess ne se voyait pas faire la naissance sans guérisseuse. Il posa ses mains sur le ventre d'Aléa. Il était dur comme un roc. Il l'aida à se dévêtir rapidement.
"Tu crois que je peux aller chercher la guérisseuse?"
Il déglutit. Au fond de lui, il savait qu'il n'en aurait pas le temps.

Aléa poussa un peu avec un gémissement.
"tu n'en auras pas le temps."
La jeune femme essaya de se calmer en respirant profondemment.
"Il faut que tu m'aides Chess. Je ne vais pas y arriver toute seule."
Elle rouvrit les yeux et le regarda.
"tu l'as un peu vu faire la dernière fois ?"
Aléa avec la respiration déjà irrégulière. Le bébé prommettait d'arriver vite.