Un petit garçon [neutre, privé Chess]

Chess s'assit près d'elle et lui caressa le dos.
"Eh, Aléa... Ne pleure pas."
Il tira doucement la couverture en arrière et lui montra Maël.
"Regarde comme il est beau ton bébé. Et il vit, alors que cette nuit, ce n'était même pas sûr. Ca va aller."
Il lui sourit timidement. Il devait être fort pour elle.

Aléa lui adressa un sourire, timide certes, mais un sourire.
"Il est magnifique."
Elle lui caressa doucement la tête.
"J'ai peur qu'il meurt. Je ne veux surtout pas ça."
La fée laissa s'éhapper quelques larmes.
"J'ai peur pour lui Chess. J'ai vraiment peur."

Chess pencha un peu la tête, et coucha le nourrisson contre sa mère, tout contre son coeur.
"Ca va aller... Il faut faire confiance à la guérisseuse et aux dieux. Je leur ai adressé une prière pour qu'ils veillent sur Maël et qu'il se rétablisse."
Le bébé ouvrit les yeux et regarda sa mère.
"Regarde-le, il ne veut pas que sa maman soit triste. Il veut une maman heureuse, et qui s'occupe bien de lui."
Il passa doucement sa main dans les cheveux de son épouse.
"Et puis, tu n'es pas seule, Aléa."

Aléa le garda tout contre son coeur et se redressa avant de s'essuyer les yeux.
"tu as raison. Il ne faut pas que je perde espoir."
Elle passa une main sur la joue de Chess.
"Heureusement que tu es là mon amour."

Chess sourit. Il baissa les yeux sur son fils. Le nouveau-né avait refermé ses paupières, et avait serré son poing sur un pli de la nuisette de sa mère.
"C'est adorable. Regarde ce qu'il fait."
Pour le moment, Maël avait la respiration plus calme et normale.
"Il tient déjà très fort à toi tu vois."

"Et je tiens très très fort à lui. C'est pour ça que je ne veux pas le perdre."
Elle regarda Chess avec un sourire et passa un doigt sur le poing de son fils avant de lui poser un baiser sur le front.
"La guérisseuse va revenir de toute façon pour nous tenir au courant de son état. Pour le moment ça va."

"Oui."
Chess alla s'étendre contre elle.
"Dors maintenant. Je veille sur vous deux."